BRUNO BRAZIL
Le requin qui mourut deux fois

Un accident de la circulation met en émoi les services secrets de la planète. En effet, Kurt Schellenburg, surnommé le loup de Nuremberg, ancien trafiquant de métaux précieux du 3ème Reich que tout le monde croyait mort, est retrouvé blessé à la suite d’un carambolage dans une ville des Etats-Unis. Considérant que selon certains rapports officieux, ce dernier aurait en 1945 échoué une grosse cargaison d’objets précieux au large des côtes du Caraguay, l’organisation secrète internationale "Services" commandée par le colonel Lazarus, mandate son meilleur agent, Bruno Brazil pour tenter de localiser l’épave du sous-marin. Malheureusement, il n’est pas le seul à s’intéresser à l’affaire car d’autres ont déjà pris rang dans cette quête.

Par phibes, le 18 février 2010

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Notre avis sur BRUNO BRAZIL #1 – Le requin qui mourut deux fois

Premier opus d’une série de 10 épisodes, Le requin qui mourut deux fois est à l’origine du lancement d’un nouveau personnage qui prendra une place somme toute importante dans le paysage éditorial du Lombard. Sorte de James Bond aux cheveux blancs, bon chic bon genre, sûr de lui et débordant d’énergie, Bruno Brazil est un agent secret de premier ordre qui parcourt la planète pour des missions à haut risque, dans une effusion d’actions les plus incroyables.

Parues dans un premier temps dans le journal de Tintin du n° 11 au n° 31 de l’année 1968, ces péripéties mettent en évidence le travail impeccable du dénommé Michel Régnier alias Greg, Louis Albert, auteur prolifique durant plusieurs décennies et rédacteur en chef de l’hebdomadaire Tintin.

L’aventure dont il est question se révèle, malgré un petit air suranné, très efficace et nous permet de côtoyer un personnage bien sympathique, possédant de la ressource et une chance insolente. Plongé dans une mission d’espionnage qui nous ramène dans des faits qui peuvent trouver leur origine durant la seconde guerre, on prendra un réel plaisir à courir à côté de ce généreux agent dans une chasse au trésor au dénouement insolite.

Colorisé dans la présente version par Petra (ce coloriste est intervenu la série XIII, Marshall Blueberry…), le dessin de Vance que l’on reconnait facilement  pour l’avoir apprécié dans des séries cultes telles XIII, Bob Morane,  garde malgré son ancienneté un grand intérêt. Dessinateur d’avant-garde grâce à ses découpages originaux, son talent se révèle dans les décors à l’architecture sophistiquée et moderne, et à ses personnages d’une élégance rare. A cet égard, on se plait à admirer la justesse de son trait qui se veut très réaliste.

Son nom, c’est Brazil, Bruno Brazil, un agent secret hors norme et un aventurier qui demeure quelque peu intemporel.

 

Par Phibes, le 18 février 2010

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