Bruxelles 1960-1961
L’action se déroule en Belgique, en juin 1960, en plein processus de décolonisation, période de l’histoire où des tensions politiques étaient fortement présentes. On suit alors un jeune couple avec d’une part, Eric Vermeer, un journaliste aux idées anti-colonialistes nouvelles et publiant des articles trop révolutionnaires pour ne pas être censurés et d’autre part, Rose, une infirmière soignant les colons rapatriés en Belgique, qui après avoir reçue un mystérieux masque africain Katangais (pays de son enfance) et un pendentif d’une valeur inestimable, sera embarquée dans une chasse aux diamants dont elle ne sera pas l’unique participante!
Par Placido, le 1 novembre 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782800147024
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Notre avis sur Bruxelles 1960-1961
La lecture d’une BD de la collection Air Libre est généralement un moment privilégié. Que ce soit des albums sortis récemment et les nombreuses rééditions (récentes également), tous ont ce petit quelque chose d’intime et d’atypique qui fait de cette collection une des plus passionnante du neuvième art ! Mais cette fois-ci, je dois avouer avoir été particulièrement déçu à la lecture de ce Rose D’Elisabethville, autant pour la mise en scène de l’histoire que pour les dessins.
Pourtant, le fond de l’histoire présente un intérêt certain : la colonisation belge du Congo, le commencement de la fin du roi Baudoin et la montée au pouvoir de Patrice Lumumba sont des faits historiques marquants et jouent parfaitement leur rôle. L’ambiance est posée et la tension qui devait y avoir au Congo à cette époque est plutôt bien retranscrite. Au niveau de la trame principale, c’était également bien parti car malgré un petit manque d’originalité, on est jamais contre une histoire de diamants et de journalisme politique. Mais c’est précisément la façon dont est amené l’intrigue qui est à mes yeux un peu faible. Le côté naïf des personnages, le ton mielleux de leurs dialogues ainsi que l’action peu poignante m’ont empêché d’accrocher à l’histoire. Le dessin donnant aux personnages un aspect particulièrement figé n’aide pas vraiment le récit dans sa dynamique. L’ensemble n’est pas suffisamment vivant pour y croire pleinement, jusqu’à la conclusion finale très fleur bleue.
Dommage, l’accroche de départ était pourtant intéressante et les passionnés d’histoire y trouveront d’ailleurs probablement leur compte.
Par Placido, le 1 novembre 2010