Les aventures de Buck Danny
La vallée de la mort verte

Buck Danny, Sonny Tuckson et Tumbler ont retrouvé le service actif après leurs périples au sein de l’équipe des "Blue angels". Cette nouvelle aventure les amène dans la Mer de Chine Méridionale, au nord de l’île de Bornéo, dans le petit Etat du Sarawak et c’est Sonny Tuckson qui en ouvre les bans. Victime des intempéries, il va être le grain de sable qui va enrayer le projet colossal et terrible d’une organisation mafieuse qui sévit dans le secteur.

On a réellement le sentiment que Jean-Michel Charlier a une main mise totale sur l’actualité mondiale dont il tire, à bon escient, la substance qui lui permettra de créer sa fiction. Habilement documenté grâce à des statistiques qu’il n’hésitera pas à inclure dans son récit, ce grand scénariste oppose l’armée américaine à la maléfique et sournoise maffia. L’affrontement qui débute avec "La vallée de la mort verte" va se poursuivre sur deux autres opus ("Requins en Mer de Chine" et "Ghost queen") et promet des évènements riches en rebondissements.

Pour l’heure, dans cette première partie, on prendra un plaisir certain à suivre les déconvenues des 3 héros (du crash à l’emprisonnement au camp du général Shim) qui vont faire la découverte de cette "mort verte" prête à fondre sur l’humanité. Compte tenu des nombreux heurts que génère ce face à face, on ne se lassera pas de rester accroché aux ailes des pilotes téméraires qui vont nous faire vivre des actions en tout genre.

Le plaisir de contempler les graphiques de Victor Hubinon est loin d’être simulé tant la justesse de son travail est formidable. Chaque case renferme un trésor de représentations de personnages hauts en couleur et de décors de finement réalisés dans des proportions adéquates et réalistes. Encore une fois, un travail considérable pourra être relevé sur la restitution des aéronefs tels les F-8 américains Crusaders, les Saab suédois J-35 et autres, et plus précisément sur le détail des tableaux de bord et des fuselages.

"La vallée de la mort verte" augure une excellente aventure certes réalisée il y a plus de 35 ans mais qui ne manquera pas de trouver encore aujourd’hui un écho plus que favorable.

Par Phibes, le 4 janvier 2009