Bully Wars

(Bully Wars 1 à 5)
Depuis qu’ils sont gamins, Spencer et ses amis, les jumeaux Edith et Ernie, sont les souffres douleur de Rufus, la brute du collège qui leur en a fait voir de toutes les couleurs ! Aujourd’hui c’est le premier jour de lycée et Rufus s’imagine déjà être le boss ! Cependant, il découvre vite, à ses dépends, qu’il va devoir dorénavant composer avec Hock qui est plus grand que lui, plus costaud, plus vicieux et surtout bien plus brute…
Et quand il entend parler de la fameuse "guerre des brutes", Rufus ne comprend pas pourquoi il n’a pas été convié. Pour rééquilibrer les choses et pour être tranquille ensuite, Spencer propose à Rufus de l’aider à remporter ces épreuves et ainsi battre Hock…

Par fredgri, le 6 avril 2021

Publicité

Notre avis sur Bully Wars

Au milieu de cette production DC mâtinée de Dark Metal à outrance, Urban a la bonne idée de nous présenter Bully Wars, scénarisé par Skottie Young et dessiné par Aaron Conley ! Et c’est une excellente surprise !

A la base de l’histoire, il est question d’une concurrence entre ces brutes qui harcèlent les autres au collège ou au lycée ! Au fil des mois, la vie de ces "victimes" tourne à l’enfer, transformant ces années scolaires en véritable enfer psychologique. Mais il n’est ici pas question de tomber dans le pathos, ni même se proposer un récit tendu qui pourrait plus tenir du témoignage qu’autre chose, mais bel et bien de prendre le problème à bras le corps et de s’en moquer avec originalité !

Le scénario de Skottie Young joue donc très habilement avec ce concept en proposant de le détourner et de le mettre au service d’une intrigue absolument captivante ou pour une fois bourreau et victimes vont devoir collaborer pour rééquilibrer les enjeux. C’est bourré d’humour, de petites audaces, avec des tonnes d’idées incroyables ! On ne s’ennuie à aucun moment, on en redemande, une fois la dernière page tournée !
De plus, mine de rien, Young caractérise extrêmement bien ses personnages avec une évolution du récit assez subtile, même si on devine assez vite vers ou il veut aller !

De son côté, Aaron Conley, que l’on connait depuis son sublime Sabretooth Swordsman, nous offre des pages cartoony de toute beauté ! C’est très expressif, avec des détails dans tous les coins et un dynamisme qui transcende la moindre scène. C’est savoureux !

Peut-être passerez-vous à côté de cet album, et ça serait réellement dommage, car une nouvelle fois la magie de Skottie Young opère et c’est un vrai régal !

Très vivement conseillé !

Par FredGri, le 6 avril 2021

Publicité