BUMS (LES)
Tome 2
Julie, Arthur, Sophie et les autres se retrouvent pour aborder ces choses dont les enfants ne parlent d’ordinaire pas trop : la maladie, la mort, le paradis… Sans jamais que leurs parents n’interviennent dans leurs conciliabules, ils philosophent et répondent avec leurs mots et leur expérience à leurs questions existentielles…
Par sylvestre, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782352120438
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Notre avis sur BUMS (LES) #2 – Tome 2
Leurs bouilles sont rondes comme des bonbons (Bums, c’est comme ça qu’on appelle les bonbons en Moselle) tout comme leurs conversations sont exquises et sucrées. Héhé… Peut-être alors est-ce pour rester dans ce registre du sucré que Stéphane Rey, l’auteur, compose ses cases « en gaufrier » ?!? Quelle que soit la réponse à cette interrogation, c’est en tout cas invariablement sur 4 cases par pages, tout au long de la trentaine de planches, que l’on va « écouter aux portes » et se régaler des conversations des bambins héros !
Il y a ceux qui supposent, ceux qui affirment, ceux qui ont entendu, ceux qui pensent, ceux qui savent… Il faut dire que leurs préoccupations sont généralement rares dans la bouche d’enfants : Dieu existe-t-il ? Qu’y a-t-il après la mort ? Est-ce que untel qui est malade peut en mourir ? Quelque part, on sourit de ces enfants, mais finalement ils se posent les mêmes questions que les adultes !
Le trait noir et blanc de Stéphane Rey est comparable à celui du premier tome de ses Bums. On en aime la simplicité tout en appréciant ces fonds ombragés que l’auteur sait faire naître à coups de petites hachures qui donnent parfois aux cases l’air de gravures. On notera cependant qu’au fil des pages, les cases ont tendance à se faire de plus en plus claires, de plus en plus light, de moins en moins fournies ou travaillées…
On aura attendu quatre ans pour voir revenir les Bums. Ils n’ont pas vieilli, mais nous si !!! Espérons alors qu’on les retrouvera une prochaine fois sans avoir à attendre autant : on a besoin de cette compagnie innocente, intéressée, et qui nous rappelle que la vie est tellement belle quand on la voit avec des yeux d’enfants !
Par Sylvestre, le 13 décembre 2008
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