C'est du propre !

Wiebke Petersen (alias Zelba) continue sur sa lancée et prolonge en noir et blanc son travail autobiographique en bandes dessinées. Elle revient dans C’est du propre ! sur des souvenirs d’enfance plus ou moins lointains, sur des anecdotes, sur ceux qui l’entourent bref… sur ce qui fait d’elle ce qu’elle est !
 

Par sylvestre, le 18 octobre 2011

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Notre avis sur C’est du propre !

 
C’est sous le pseudo Zelba (peut-être un jeu de mot sur le mot allemand Selber = moi-même ?) que l’Allemande Wiebke Petersen nous présente la suite de son autobiographique Ma vie de poulpe, un livre qu’on avait déjà découvert aux éditions Jarjille.

En restant fidèle à sa formule proposant des histoires courtes en plusieurs planches mais parfois aussi des gags sur une page, l’auteure élargit son propos en introduisant de nouveaux personnages qui, selon qui ils sont, de la famille ou non, réapparaîtront à plusieurs reprises ou pas.

J’avais fait part, dans ma critique de Ma vie de poulpe, de ma déception relative au côté trop superflu ou trop léger des anecdotes racontées puisque je les comparais avec d’autres réalisations de l’auteure (La mouette et "Being German", le premier chapitre de Ma vie de poulpe) dans lesquels j’entrevoyais un potentiel plus noble que le simple exercice de se raconter dans la vie de tous les jours. J’ai donc pris un peu peur lorsque j’ai vu les premiers visuels de cet ouvrage montrant Zelba… converser avec son nombril !!! Heureusement, cette peur m’a vite quitté quand j’ai lu la suite qui m’a parue nettement plus intéressante que Ma vie de poulpe !

Les moments partagés dans cet ouvrage sont en effet plus intéressants, plus solides, plus mûrs : moins nombrilistes, moins ricanant, moins futiles. On tourne certes encore beaucoup autour d’elle, c’est normal, mais comment dire… c’est plus "large". On a plus l’impression de toucher une chronique familiale avec cette dimension "petits secrets de famille" (même si ce n’en sont pas !) que de juste effleurer une auteure se montrant au lever, devant son miroir et au coucher.

En bref, et pour ne pas redire en tournant en rond ce que je n’arrive peut-être pas clairement à exprimer, je résumerais ainsi : en disant que C’est du propre ! est meilleur que Ma vie de poulpe. Qu’il en est un complément salvateur, aussi, qu’on lit avec beaucoup de plaisir, et dont on espère qu’il est en plus l’annonce d’une suite gardant le cap !
 

Par Sylvestre, le 18 octobre 2011

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