C'est moi Pusheen le Chat

 
Le nom Pusheen, vient du mot "puisin" qui signifie chaton en irlandais et qui était le nom du chat de l’auteur lorsqu’elle était petite. Le nom Stormy, quant à lui, avant d’avoir été celui du second rôle (frisé !) de cette bande dessinée, est le nom du chat qu’a actuellement Claire Belton.

Pucheen est une chatte toute grise bien mignonne. Dessinée dans un style minimaliste très comparable à ceux de Hello Kitty ou de Pucca (avec traits de contours très gras et couleurs pimpantes), elle présente tous les atouts graphiques du logo dont l’impact marque. Et CQFD : Pusheen fut un personnage de blog et de produits dérivés avant de voir ses "aventures" couchées (miaou !) sur le papier.

C’est avec humour que Claire Belton nous présente son personnage : en la mettant dans des situations qui finissent à tous les coups en mode gag. Pusheen vit dans un monde d’humains (elle a accès à leurs accessoires, à leur frigo et aux parts de tarte !) mais ceux-ci s’effacent des pages de la BD (à part à de rares exceptions) pour lui laisser toute sa place de star animalière. On apprend donc à la connaître comme si elle nous faisait visiter sa maison (et son univers) sans que quiconque soit là pour pouvoir la gronder si elle fait des bêtises ! Ce qu’elle ne manque pas de faire de temps en temps, vous l’aurez bien compris.

Tout ça est bien beau, bien mignon, mais ça donne une lecture très très rapide. Il n’y a jamais plus de quatre dessins par page. Deux, le plus souvent. Et les gags étant tous du même acabit, les lire d’un seul coup les uns à la suite des autres reste plaisant mais amène une certaine lassitude. Plus qu’une lecture, donc, cette bande dessinée est à considérer comme un "collector" pour les fans de Pusheen : un objet-livre à avoir en plus des autres produits dérivés qui peuvent exister : boucles d’oreilles, tee-shirts, peluche, tapis de souris (miaou !), etc, etc…

Vous craquerez pour Pusheen. Et pourrez continuer de la voir e-vivre sur son blog : pusheen.com !
Pour enfants et ados fans de kawaï.
 

Par Sylvestre, le 15 mars 2014