C'était mieux hier

C’était mieux hier, une rengaine que tous ceux qui ont plus de 40 ans ont au moins dit une fois dans leur vie et que les plus jeunes ne comprennent pas et pour cause, cet avant ils ne l’ont pas connu. En tout cas ce n’est pas le leur. D’ailleurs on peut se demander de quoi pourrait être fait leur nostalgie, de la télé réalité, des séries fleuves à la française ?

Par olivier, le 27 février 2015

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Notre avis sur C’était mieux hier

C’était mieux hier, oui, mais hier quand ?
Genre y’a 20 ans ou genre y’a 200 ans, parce que, entre se faire massacrer à Waterloo et regarder le club Dorothée la marge est quand un peu grande. Alors on va tomber d’accord avec Monsieur B.et décider que, pour la majorité d’entre nous, la nostalgie se limite à notre vécu, du moins à ce que notre propre mémoire nous en restitue.

Le prolifique Monsieur B. revient donc avec un album plein de bon sens, d’humour et de réflexions nourries à la nostalgie des années soixante, soixante dix.
On sent le vécu, l’expérience, quand la colle Cléopâtre avec son odeur d’amande fait office de madeleine de Proust, quand le souvenir des verres Duralex fait naitre un soupir de regret du temps où les choses simples égayaient les repas à la cantine

C’est rassurant comme la confiture Bonne Maman, le marketing a bien compris ce phénomène qu’il exploite sans vergogne avec les biscuits et les bonbons.
Faut il croire que l’homo sapiens soit incapable de gouter et d’apprécier l’instant présent et qu’il se rassure avec les doudous de son passé idéalisés par les années passées.

Avec malice, Monsieur B. nous interroge sur la sélectivité de notre mémoire, c’était mieux avant, quand on se lavait dans une bassine, quand on se chauffait avec un poêle ou une gazinière au charbon sur le coin de laquelle on garde le café au chaud toute la journée ou bien quand les toilettes étaient encore au fond du jardin.

Monsieur B. alterne les arguments et les contre arguments sur le retour du vintage et d’un art de vivre déjà bien obsolète. Tout va de plus en plus vite sans que l’on puisse dire si la qualité de nos vies s’en trouve améliorée.
Agriculture bio, ou pas, mondialisation, la bouffe, la musique, autant de thèmes que Monsieur B. passe au crible de l’humour.

C’était mieux hier, certes, mais ne vous inquiétez pas, ça ira mieux demain …

Par Olivier, le 27 février 2015

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