Caïn

Buenos Aires, le futur, une bande de traficants découvrent deux petits jumeaux, l’un d’eux est mort et c’est pourquoi le survivant sera nommé Cain ! Ne voulant pas s’empétrer de ce gamin ils le revendent à un gitan qui va commencer par l’exploiter jusqu’au bout. Le petit va grandir, de prison en ruelles cradingues. Le jeune Cain est hanté par son passé, qui est il, qui sont ses parents ? Une histoire vers ses origines !

Par fredgri, le 1 janvier 2001

Notre avis sur Caïn

L’histoire de « Cain » a été racontée des centaines de fois et elle n’est pas, de très loin, le véritable intérêt de cet album. Ce qui l’est, c’est le regard des auteurs, cette science des ambiances glauques, des regards fixes, des ombres qui se lovent sur les joues. Barreiro et Risso sont des auteurs Argentins, habitués des revues à épisodes, ils ont pu, aux côtés de Trillo, de Meglia, amener le polar, le thriller vers une facette plus tortueuse, plus sombre. Cette fois ci, ce drole de héros est plus commun, certes, mais il possede aussi cette touche de folie décontenancée, ce charisme troublant des creatures sur le qui-vive !
Eduardo Risso est plus connu ici, (on lui doit « Je suis un vampire », « Jonny double », « Fùlu », « Chicanos » etc.), son style de dessin est une sorte de croisement entre Miller et une ecole plus europeenne, ca peut rappeler par ci par là la ligne claire !
Cet album se lit donc tranquillement mais aussi avec une certaine tension, comme si on entrait dans la chambre d’un gamin mal dans sa peau !!!

Par FredGri, le 8 mai 2003

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