CÂLINE ET CALEBASSE
L'intégrale 1 : 1969-1973

Première moitié du XVIIème siècle. Paris.
Un jeune gascon nommé Calebasse arrive à la capitale sur un étrange cheval nommé Câline qui attire les regards de la foule et les fait rire. Les moqueries énervent l’animal et malgré les recommandations du cavalier, la foule continue de se gausser. Le jeune homme s’énerve aussi et donne une trempe à ces maroufles. Le cheval participe à la fête. Calebasse se rend ensuite dans un troquet " A l’amphore de café" où il retrouve deux mousquetaires. Il voudrait que les deux hommes, le Marquis de Saint-Emilion et le Comte de Château-du-pape le recommande auprès du Capitaine de Treville, capitaine des mousquetaires…

Par berthold, le 2 juillet 2013

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Notre avis sur CÂLINE ET CALEBASSE #1 – L’intégrale 1 : 1969-1973

En 1969, dans les pages du journal de Spirou, apparait un jeune et fringuant mousquetaire, un gascon, nommé Calebasse. Il voyage en compagnie de sa fidèle, mais caractérielle jument : Câline.
C’est le scénariste des Tuniques Bleues, Raoul Cauvin, qui a crée ces deux héros.  Il s’adjoint les services du dessinateur Mazel.
Cette série lui permet de s’aventurer dans le registre de l’aventure, l’humour et le cape et d’épée. 
J’avais oublié ces histoires. Cela faisait un moment que les personnages ne vivaient plus de nouvelles aventures. En ce mois de juin, dans sa belle collection d’intégrale, Dupuis ressort donc l’un des fleurons de son patrimoine. 

Quel plaisir de lire à nouveau et de découvrir pour certains, les aventures de Câline et Calebasse, d’y retrouver des gags, des histoires inédites en albums dans ce premier volume qui reprend les années 1969-1973. Cauvin s’amuse à revisiter l’univers des mousquetaires, avec ce gascon tout aussi fougueux que le célèbre D’Artagnan. Il y met beaucoup d’humour et du rythme dans ces pages. Les histoires se lisent avec un certain bonheur. Les idées de Cauvin sont toujours aussi justes et entrainantes, sans pour autant se répéter.
Le trait de Mazel est fluide et net. Il y a un certain dynamisme dans la rythmique de sa mise en page. Il respecte aussi les costumes et les situations de l’époque pour éviter les anachronismes. Les personnages ont du charisme et attirent la sympathie du lecteur. Cette intégrale permet aussi d’apprécier l’évolution graphique du style de Mazel.

On peut aussi apprécier de retrouver dans l’introduction de Patrick Gaumer des documents d’époques, des croquis et planches inédites ainsi qu’une biographie de la carrière de Mazel.

C’est une belle idée de proposer  une belle intégrale autour de la série Câline et Calebasse. Cela fait partie du patrimoine du neuvième art et cela permet de (re)décuvrir ces célèbres personnages qui n’ont pas perdu la fougue de leur jeunesse.
Une intégrale à ne manquer sous aucun prétexte.

 

Par BERTHOLD, le 2 juillet 2013

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