Camelot 3000

En l’an 3000 la Terre est envahie par des extra terrestres qui massacrent tout ceux qui leur passent sous la main !
Alors qu’il s’enfuit, pour rejoindre la résistance en France, le jeune Tom Prentice se réfugie momentanément au site de Glastonbury Tor et ranime, par inadvertance, le roi Arthur qui gisait là depuis des lustres.
Investit d’une nouvelle mission le souverain va alors décider de réunir une nouvelle fois les chevaliers de la table ronde réincarnés. Mais très vite l’histoire se répète, Guenièvre se retrouve le coeur partagé en deux tandis que dans l’ombre Morgane complote en manipulant les divers dirigeants, qui se demandent bien quoi penser de ce roi revenu à la vie qui se propose de régler le problème de cette invasion !

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Camelot 3000

Camelot est un des gros succés populaires des années 80 aux Etats Unis. A l’époque Brian Bolland, le dessinateur, est une star montante grace notamment à ses « Judge Dredd » qu’il dessine depuis pas mal de temps. Il est aussi l’un des premiers a suivre la vague anglaise qui arrive, malheureusement il est extrèmement lent et les six premiers numéros (regroupés dans ce tome 1) mettront 3 ans à sortir (d’ou l’intéret de les lire dans un recueil comme celui là). On se souvient aussi des années à attendre ses planches de « Killing Jokes ». De son côté Barr est un scénariste très efficace, spécialisé dans les histoires de détective urbain (il scénarisa très longtemps « Detective Comics », la deuxième série de Batman, puis il créa aussi une autre série méconnue « Maze Agency », un mélange entre « Claire de lune » et Agatha Christie), il écrit là une maxi-série bien rythmée, pleine de rebondissements. Certes certaines petites maladresses de traduction peuvent allourdir par ci par là la lecture (ça manque de fantaisie et parfois le traducteur s’est contenté de faire du littéral), néanmoins Barr sait très bien écrire, il rend ses personnages attachants et crédibles.
Camelot 3000 est vraiment représentatif de ce que les années 80 pouvaient offrir de meilleur en matière de comics populaire, les dessins sont fantastiques et le récit entrainant. Barr a vraiment su amener des petites surprises aussi, comme par exemple le chevalier Tristan réincarné en femme ou Perceval en espèce de monstre lobotomisé. Ce premier volume est donc tres halletant et le choix du noir et blanc met parfaitement en valeur le travail de Bolland (même si ça peut déstabiliser le lecteur de base plutôt amateur de trucs colorés)
Je me souviens, quand j’etais gamin de la découverte de cette histoire, je fut très vite happé et entrainé derrière ce roi et ses chevaliers, j’espère que vous saurez vous aussi, découvrir les charmes de cet album : -)

Par FredGri, le 4 mai 2003

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