CAPES
Punching the clock
(Capes 1 à 3 + Invincible 27 à 31, 34 à 38, 40 et 41)
La "Capes incorporated" est une entreprise qui gère l’intervention des super-héros qui sont salariés chez eux. Ainsi, chaque "héros" doit pointer en arrivant, et ensuite se voir attribuer, comme dans la police, des missions, des secteurs à surveiller. Et ce, depuis près de 40 ans. Cependant, un jour, surgit de nulle part, après une absence de 20 ans, Captain Cosmic. A partir de là, les masques vont tomber pour faire place à l’action…
Par fredgri, le 20 mars 2011
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9781582407562
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Notre avis sur CAPES #1 – Punching the clock
Je me rends compte que l’univers que met en place le scénariste Robert Kirkman, autour de sa série Invincible (donc avec ses autres projets comme Brit, Wolf-Man, Capes ou encore Tech-Jackets) me plait de plus en plus. Il revient vers un comics essentiel, plus "basique" et moins sombre, on retrouve les valeurs de ces héros de notre enfance, tout en rajoutant un côté décalé, qui se moque du genre, avec une multitude de références à Marvel ou DC. Auparavant, Eric Larsen avait commencé à construire un univers identique, avec la même démarche (d’ailleurs Kirkman ramène régulièrement le Savage Dragon et sa clique dans son univers).
Il se développe donc une vraie dynamique, un amour du genre et des concepts très sympa. Le gros problème, c’est que Kirkman veut absolument tout chapeauter, conclusion, il effleure le plus souvent des concepts qui pourraient amener des choses très intéressantes. Depuis la mini série et les back-up dans Invincible, il n’a fait qu’utiliser très brièvement ces personnages. On a vraiment le sentiment qu’il reste encore des tonnes de choses à faire !
Néanmoins, cet album est vraiment passionnant à lire, du très bon super-héros, des bonnes idées et ça tourne très bien. le seul vrai bémol c’est le graphisme sur les deux premiers tiers. Mark Englert est un jeune dessinateur au moment de la mini série (Kirkman est aussi au début de sa carrière), et son trait très vif et très inspiré par celui de Larsen, fait souvent assez brouillon et bâclé. C’est dommage, car dès qu’il gagne en assurance, cela devient tout de suite du très bon boulot !
Un album qui attend peut-être encore sa suite, mais qui demeure un excellent moment de lecture, soyez-en sur !
Par FredGri, le 20 mars 2011
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