CAPITAINE NEMO (LE)
Tome 1

Alors qu’il se trouve dans son bureau au Muséum d’histoire naturelle de Paris, le professeur Aronnax est agressé par individu qui est prêt à l’assassiner pour récupérer de mystérieux documents.
Il ne doit son salut qu’à l’intervention de Lokesh, un Sikh envoyé par le Capitaine Nemo pour lui remettre justement ces papiers confidentiels et lui raconter enfin son histoire.
Une histoire mouvementée, ou, comme le dit Aronnax,de vie, de mort, de combats, de larmes, d’amour …

Par olivier, le 13 mars 2010

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Notre avis sur CAPITAINE NEMO (LE) # – Tome 1

Le capitaine Nemo a fait rêver des générations de lecteurs. Dans Vingt mille lieues sous les mers, rien ne nous est révélé sur son passé. Il faut lire L’ile mystérieuse>I> pour en apprendre un peu plus sur sa véritable identité et son histoire.
C’est ce passé que le scénariste Pascal Davoz, sur une idée originale de Pierre Léoni, nous propose de découvrir.
Se basant sur les traits de caractère et les grandes connaissances scientifiques de Nemo, il imagine un passé un peu plus complexe que celui révélé par Jules Verne tout en en gardant les grandes lignes.
L’Inde est au centre de l’histoire de Nemo, un pays mystérieux et envoûtant qui, à cette époque, est sous le joug terrible de l’Angleterre et surtout de la fameuse Compagnie des Indes, toute puissante.

Mickael Henry Nobody est l’heureux fils du commandant Nobody qui est chargé de la protection de la compagnie dans la région d’Indore et d’une princesse indienne. Il est fiancé à la belle Grace, fille du gouverneur Lord Peabock.
Après de brillantes études en Angleterre, il revient avec sa bien aimée en Inde retrouver sa famille, ses racines.

Très rapidement, alors que son père, en homme intègre, parlemente avec le chef des insurgés et parvient à négocier une paix qui satisfait les deux partis, il se trouve confronté à la traitrise de son futur beau-père qui non seulement va trahir la parole donnée par le commandant Nobody aux insurgés mais également la propre famille de Mickael.

Nous avons là un fougueux récit romanesque, certes très manichéen, mais agréable à lire. C’est de la grande aventure, tumultueuse et dépaysante.
En développant l’idée de base de Jules Verne, Pascal Davoz invente un passé très crédible au Capitaine Nemo, introduisant par ailleurs dans le récit un paramètre fort de l’imaginaire en littérature : la mystérieuse Atlantide qui peut déchainer les passions et la cupidité ou bien encore un élément très steampunk, il laisse envisager une suite très surprenante à ce premier tome.
Le dessin enlevé de Richard Ortiz, aussi à l’aise dans les salons de la grande bourgeoisie que dans les nombreuses scènes d’action, nous entraine dans une Inde magnifique où tous les éléments de la grande aventure se trouvent réunis.
On pourra peut-être regretter parfois un découpage un peu curieux, où les incrustations auraient peut-être gagné à se passer du détourage blanc.

Par Olivier, le 13 mars 2010

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