CAPRICORNE
Rêve en cage

Chaque nouvelle aventure de Capricorne s’avère être différente de la précédente, surtout au niveau de la construction et de sa narration. Souvenez vous lors de l’épisode précédent qui était présenté sous une couverture blanche, sans titre et dont le récit était totalement muet, sans une parle, ni même une pensée. Fallait oser faire un épisode pareil et qui en plus s’avère fort passionnant. Cette fois -ci, Andreas va nous amener dans la tête de Capricorne, dans un de ses rêves que le héros va nous conter.

Comme le titre de ce treizième volume l’indique, Rêve en cage, chaque page quasiment sera quadrillé sous la forme d’une cage, soit nous aurons 20 cases par pages. Et l’auteur de jouer avec ce schéma là pour nous amener dans l’étrange rêve/aventure de Capricorne. Le récit va donc amener de nouvelles questions concernant le héros, va aussi dévoiler de nouvelles intrigues comme lorsque nous allons faire connaissance avec deux anciens personnages, Preston Theroux et Tom Flanagan qui furent les deux premiers Capricorne ‘enfin es deux premiers, non, vu qu’ils nous apprennent qu’il y en a eu un autre auparavant (mais dont nous en serons pas plus). Et Andreas nous promet par le biais de Capricorne de revenir là dessus. Il y a ainsi qu’autres petits points qui concernent aussi l passé du héros comme celui où le lecteur va se demander s’il n’aurait pas eu un frère? Le récit est bien mené pour que le lecteur lise une bonne histoire et soit transporté par celle-ci.
Coté dessin, Andreas fait toujours des merveilles. Déjà, par la construction de ses planches et l’utilisation des cases. Et puis, il y a des planches d’une grande beauté, d’une grande puissance qui vont surprendre le lecteur et l’émerveiller. Prenons celle page 2 du labyrinthe ou encore page 19 et 21 qui concernent la cathédrale et l’entrée de capricorne dedans et puis encore, la page 12 avec la vue du voilier, l’endroit où Capricorne y trouvera les anciens Capricorne.
Capricorne est une œuvre dont je ne me lasse pas de lire et relire que ce soit à chaque nouveauté et même à chaque relecture, nous y trouvons toujours quelque chose, nous y sommes toujours surpris et sommes époustouflés par la maestria graphique et narratrice d’Andreas.

Capricorne est une œuvre forte, originale de la collection Troisième Vague du Lombard. Une oeuvre qui n’a pas son pareil ailleurs.

Par BERTHOLD, le 30 novembre 2008