CAPTAIN AMERICA
Civil War
(Captain America 22 à 24 + Winter soldier: Winter kills)
Les évènements de Civil War ont frappé la communauté des "méta-humains" (traduisez par super-héros) et deux camps se sont dessinés. D’un côté, il y a Tony Stark, alias Iron Man, est l’un des principaux instigateurs du Registration Act, obligeant ainsi les super héros à venir enregistrer leur identité secrète afin d’être fichés et devenir grosso modo des agents gouvernementaux en puissance. D’un autre côté, il y a Captain America qui défend la vie privée des uns et des autres et dénonce le côté fasciste de cet amendement. Préférant ainsi opérer dans la clandestinité, poursuivi par les troupes d’agents sensée l’éliminer à vue.
Au milieu de ce conflit, Nick Fury, lui aussi devenu un renégat, va tenter d’organiser une riposte.
Et Sharon Carter hésite encore sur ses choix…
En dernière partie nous retrouvons Bucky, alors sous les ordres de Fury, qui rencontre certains membres des Young Avengers
Par fredgri, le 25 mai 2010
-
Scénariste :
-
-
-
Éditeur :
-
Univers :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
9780785127987
Notre avis sur CAPTAIN AMERICA #5 – Civil War
Les épisodes de ce volumes sont sensés se passer après les évènements de Civil War, c’est à dire après l’affrontement entre Captain America et Iron Man. Les deux premières parties, d’ailleurs, sont bien plus concentrées sur Sharon Carter, sur Nick Fury et Bucky que sur le héros lui même. Après tout, qu’est ce qui est le plus intéressant ? Ressasser ce qui se passe dans la mini série Civil War ou se rendre compte des répercussions que peuvent avoir sur les personnages secondaires les choix du Captain ?
Brubaker préfère donc se concentrer sur la fibre de son univers, sur l’essentiel. Il explique donc les choix de Sharon Carter, le conflit qui s’opère entre ses choix idéologiques et ses sentiments. On retrouve Nick Fury qui ne travaille plus au Shield, mais qui semble tout de même tirer les ficelles dans son QG secret.
L’action est donc bien plus lente et plus attentiste. Tout ce qu’on y apprend est assez anecdotique en fin de compte, mais c’est le moyen d’amener les évènements qui vont suivre à partir du 25 ème épisode. Même le one shot qui conclue le tome n’est en soi pas très important. On retrouve Bucky, c’est le moyen de boucler la boucle avec des flash-back, avec des souvenirs, et des retrouvailles…
Perkins, de son côté, continue d’être vraiment inspiré. Son style, très classe, correspond parfaitement à la série. Même constat pour les planches de Lee Weeks.
Un très bon épisode donc, moins dynamique que le précédent tome, mais assez riche en psychologie.
Par FredGri, le 25 mai 2010