CAPTAIN AMERICA
The death of Captain America Vol.2: The burden of dreams
(Captain America 31 à 36)
Bucky vient donc de se faire capturer par le docteur Faustus, un vieil ennemi de Captain America spécialisé dans la manipulation psychologique (c’est lui qui a transformé Sharon en agent infiltré au sein du Shield). Pendant ce temps là, les amis de Steve continuent de fouiller partout pour retrouver la trace de Red Skull et percer à jour ses manigances pour déstabiliser les Etats Unis. Tony Stark reçoit alors le testament de Steve Rogers qui lui demande de protéger Bucky et de l’amener si possible à devenir le nouveau Captain America…
Par fredgri, le 27 mai 2010
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Scénariste :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Univers :
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Sortie :
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ISBN :
9780785124245
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Notre avis sur CAPTAIN AMERICA #7 – The death of Captain America Vol.2: The burden of dreams
Progressivement on se rend vraiment compte que Brubaker a vraiment travaillé son intrigue dès le début, tout prend sa place et son sens. Il réussit à équilibrer son récit en ayant un fond d’espionnage assez pointu avec des trames politiciennes, des enjeux, des manipulations, tout en amenant beaucoup d’action, de surprise. On est là face à un scénariste au sommet de son art. Mais, du coup, il faut quand même tout bien suivre. C’est tellement complet qu’il doit être difficile de prendre le train en marche.
Toujours est-il que nous nous rendons bien compte du plan de Red Skull qui sort de plus en plus de son rôle de faire valoir du héros pour gagner en texture, en puissance. Néanmoins, ce personnage, réellement très intéressant, reste un peu trop dans l’ombre au détriment des gentils à qui rien n’est épargné (surtout Sharon, la pauvre).
Ce 7 ème tome continue donc dans la foulée du précédent, avec l’enquête des allies du héros afin de venger la mort de leur ami. Mais il permet aussi d’amener Bucky à devenir le nouveau Captain America. Mais loin d’être une finalité en soi, cet évènement permet surtout de rajouter une nouvelle dimension à la série. Ici il est question d’héritage, de passation de pouvoir, et qui mieux que Bucky aurait pu tenir ce rôle ? (à signaler que cet évènement a des répercutions dans tout l’univers Marvel, on croise dorénavant Bucky chez les Avengers, le Punisher a adopté brièvement un nouveau costume reprenant els couleurs de Captain America etc.) L’intrigue est très profonde et implique un énorme travail sur la psychologie des protagonistes.
Au crayon on retrouve tout d’abord Steve Epting, bien plus inspiré qu’auparavant, ses planches sont superbes, et encore bien plus quand il est encré par Guice qui fait ici sa grande entrée dans la série. L’épisode qu’il dessine seul est d’ailleurs magnifique, très dynamique, on a presque l’impression de retrouver l’énergie d’un Gene Colan, c’est dire !
En conclusion, un excellent tome qui fait honneur à la série.
Par FredGri, le 27 mai 2010
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