CAPTAIN BRITAIN
The birth of a legend
(Captain Britain Weekly 1 à 23)
Brian Braddock, qui travaille dans un laboratoire secret en Angleterre, voit soudain surgir le machiavélique Dr Stragg qui démolit tout sur son passage. Brian réussit à s’échapper sur sa moto et au cour de sa fuite il a un accident, il se retrouve auprès d’un vieux monument de pierre celtique ou deux formes lui apprennent qu’il va devenir le nouveau héros anglais, au contact d’une amulette magique Brian devient alors Captain Britain…
Par fredgri, le 1 janvier 2001
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9781905239306
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Notre avis sur CAPTAIN BRITAIN #1 – The birth of a legend
Enfin, Marvel, par le biais de Panini UK, se décide à recueillir ces vieux épisodes de Captain Britain qui datent de 1976.
Bien qu’à la base c’était une commande passée par Marvel UK, afin de lancer un personnage 100 % anglais, histoire de contre balancer avec Captain America. Pour être sur de lui donner une touche très comics US on demanda à Chris Claremont (X-Men…) et Herb Trimpe (Hulk) de s’en occuper un temps, pour mettre la machine en marche et dynamiser ses débuts.
Bon, par certains côtés, ça a quand même bien vieilli, c’est du comics de base comme on en lit beaucoup dans les années 70. Le style de Claremont à l’époque, par exemple, est certes très prenant mais c’est des redites incessantes qui finissent par un peu lasser. Il n’empêche, paradoxalement, que c’est aussi assez passionnant. De plus, le graphisme de Trimpe est très bon (certainement sa meilleure période chez Marvel en plus), bien kirbyien dans le genre, il impose une imagerie et un style à la série qui va permettre à cette dernière de bien prendre ses marques.
Ce premier tome est réellement la mise en marche du personnage. Ses origines, ses premiers pas en tant que super héros, son enthousiasme en découvrant ses pouvoirs, les changements qui s’opèrent en lui, ses premières réactions pas toujours très futées. Claremont ne décrit pas un personnage avec lequel on peut complètement s’identifier, il est beau, talentueux, un brin pataud, le gros dur du coin se fout de lui, mais ça ne va pas plus loin, mais ça n’est pas forcément non plus très crédible à ce niveau là. Claremont ne se force pas beaucoup, il ne fait qu’appliquer les recetets du moment. Il faudra attendre l’arrivée de Friedrich aux scénarios pour déjà avoir une approche plus fine et entamer une étude du personnage plus intéressante, plus en profondeur à partir de laquelle pourra s’orienter le background, un personnage qui sort du moule et le rend légèrement plus charismatique qu’à ses débuts.
J’ai beaucoup aimé suivre les début de ce super-héros que je trouve très intéressant depuis sa rencontre avec Spider-man dans les Marvel team-up. Découvrir les premières apparitions de Betsy, la future Psylock, de Courtney Ross qui reviendra dans Excalibur etc. Bref, on assiste ainsi à la naissance d’une légende, à la constitution de cet univers qui va se décliner ensuite, se compléter et évoluer selon les scénaristes.
Ainsi Brian est un jeune étudiant encore timide, plus proche d’un Peter Parker que de la montagne de muscle qu’il est devenu depuis.
Alors qu’est ce qui me plait dans ce personnage ? Je crois que c’est son côté décalé avec son costume des débuts ridicule, avec ce côté copié collé sur les autres personnages Marvel, mais avec cette touche anglaise sympa.
Toujours est il que ce premier TPB est une énorme surprise. Panini a ainsi la volonté de rassembler tout le parcours de ce personnage typiquement anglais, et cela au travers de receuils chronologiques très bien fait, avec du rédactionnel, des interviews. Bref, des immanquables.
Très fortement conseillé.
Par FredGri, le 20 mai 2008