CARABOSSE
L'amour d'une fée
Londres. De nos jours.
Le QG du Souffle, une organisation travaillant pour différentes agences gouvernementales.
L’un des chefs du groupe reçoit Carabosse dans son bureau, pour lui demander de rejoindre l’équipe. Cette dernière réfléchit, et doute. L’homme qui la questionne lui rappelle quelqu’un qu’elle a connu au siècle dernier, il y a fort longtemps.
De plus, Carabosse est fatiguée maintenant. Combien de fois est elle morte, combien de fois est elle revenue à la vie ? Elle a toujours autant fasciné les hommes. Mais elle a envie d’arrêter tout cela, elle doit remonter à la source et stopper tout ce cirque…
Par berthold, le 16 juillet 2012
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782803630486
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Notre avis sur CARABOSSE #2 – L’amour d’une fée
Bon, avant toute chose, ne vous fiez pas vraiment au titre de cette série, ce n’est pas un conte de fées que vous allez lire là, mais plutôt un thriller féerique, un thriller-fantasy. En fait, je sais pas s’il y a un terme déjà existant pour ce genre-là.
Carabosse, c’est bien la fée Carabosse, mais qui a survécu aux fil du temps. On sait qu’elle est morte et est si souvent revenue à la vie qu’elle en est même fatiguée de tout ce cirque.
Des agences gouvernementales, des organisations et une secte s’intéressent à elle.
Le scénariste Pona signe une œuvre assez intéressante et originale dans son ensemble. Il creuse le mythe de Carabosse et s’intéresse de près au personnage. Il nous montre une femme forte mais usée par le temps. Sa Carabosse est une femme vraiment intéressante, qui a une grande présence.
Il y a de très bonnes idées dans ce diptyque, de bonne surprises et un suspense qui tient la route. On apprécie même si par moment il y a des pertes de rythmes.
La partie graphique est confié à Jean-Marie Minguez qui nous offre là un travail plus qu’honnête. Son trait est clair et ne s’embarrasse pas de trop de détails. Il donne de la puissance à sa Carabosse tout en permettant aux lecteurs de voir l’expression fatiguée sur son visage. On sent que cette femme a beaucoup trop vécu.
Ce diptyque se termine en beauté avec L’amour d’une fée. L’œuvre de Pona et Minguez mérite tout de même votre attention et vous permettra de voir la fée Carabosse dun autre oeil dorénavant.
Par BERTHOLD, le 16 juillet 2012
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