CARAVAGE (LE)
La grâce

La réputation du Caravage le suit jusqu’au campement où une fort jolie jeune fille le reconnaît comme le plus grand de tous les artistes. Guérit, il reprend son pinceau et, utilisant les gitans comme modèles, il crée à nouveau.
Une œuvre magnifique surgit mais la garde est sur ses traces et la comtesse Colonna l’évacue à Naples où il est demandé pour peindre un retable.
Mais il est toujours sous le coup d’une condamnation à mort, il entrevoit son salut à Malte auprès des chevaliers.
L’ordre des chevaliers, avant de lui accorder protection, en l’acceptant au sein de leur ordre, le soustrayant ainsi à la colère du pape, décident de le mettre à l’épreuve en lui commandant une toile, un portrait. Ce sera encore une oeuvre superbe, mais Michelangelo va, une nouvelle fois, être victime de son tempérament fougueux.

Artiste incomparable Michelangelo Merisi dit le Caravage eut une vie à la hauteur de son talent, éblouissante et fugace.
Homme impétueux, jouisseur, bagarreur, il sublima sur ses toiles la lumière et les ténèbres pour devenir un des plus grands peintres de l’histoire de l’art.
Qui d’autre que Milo Manara aurait pu rendre hommage à ce maître, la sensualité du trait, la délicatesse des courbes, les couleurs sublimes, tout concourt à ce que l’on s’attarde sur chaque case.
C’est un vibrant et somptueux hommage rendu au Caravage dont la vie tumultueuse se prête à être romancée. Manara nous entraîne dans cette Italie du XVI siècle entre palais et bouges dans l’univers de création du Caravage. Nous partageons la naissance des oeuvres, l’inspiration du peintre, ses excès, sa recherche de la perfection en même temps que sa vie extraordinaire.

Par Olivier, le 7 décembre 2020