CARMEN MC CALLUM
La Question E.G.M

Ce coffret réunit sans contexte le cycle le plus controversé de la série, de par l’accueil mitigé qu’ont réservé les fans au dernier né de la série, j’ai dénommé le tome 8.

Après deux relectures, je dois avouer que mon avis n’est pas très impartial sur le sujet, remarquant un flottement persistant dans le trait de Gess qui signe ici son dernier Mc Callum et qui laissera sa place à Emem, dont nous avons pu admirer le style dans la série Idoles chez le même éditeur. Il est vrai que je n’ai guère été inspiré par le trait, ressentant parfois un manque de rigueur, un manque d’imagination mais ici, ma critique ne concernera pas le tome 8 mais bel et bien le coffret.

Delcourt ne déroge pas à la règle avec ce nouveau coffret. Cette maison d’édition a eu dans le passé la très bonne idée non seulement de sortir un coffret « plein » à la fin d’un cycle d’une série rentable, mais aussi de sortir son homologue « dernier tome + calle » afin de satisfaire les lecteurs de la première heure ayant acheté leurs albums au fur et à mesure, ce qui est mon cas.

Cet avis menace à tout moment de partir dans un « coup de gueule » que dis-je, dans une véritable croisade contre ce qui me semble être une mauvaise foi assez flagrante du dit éditeur.

Comprenez bien mon raisonnement. Le coffret est en lui même une sublime idée que je salue dès qu’il m’est possible de le faire. Néanmoins j’aimerai faire part de mon agacement quant à la mauvaise qualité des coffrets munis de calle.

De manière quasi-systématique, un défaut finit toujours par apparaître. Lorsque ces derniers ne se décollent pas en l’espace de deux semaines, il existe un défaut dont l’existence nous saute à la figure de manière beaucoup plus immédiate  : le manque de place !

Effectivement, ce coffret n’échappe pas à ce défaut que l’on pourrait qualifier de coutumier. Conçu logiquement pour accueillir trois tomes il est, en cherchant bien, capable d’en accueillir entre deux et demi, et deux trois quart  : un peu fort lorsque l’on paye ce petit supplément à hauteur de 4€.

J’avais posé la question sur le site Delcourt par le passé, afin de savoir si une telle mésaventure allait se reposer dans l’avenir. La réponse qui m’avait été donnée consistait en un embêtement sincère et un engagement ferme afin que ce genre de « petit détail » ne se reproduise plus.

Constatant qu’une fois encore, les bonnes paroles n’engagent que ceux qui y croient, je ne pourrais que faire le constat suivant  : Sur 4 coffrets (plein ou avec calle) d’un éditeur concurrent en ma possession, 100% sont encore en parfait état. Sur 7 coffrets Delcourt (uniquement avec calle) 4 sont défectueux soit 57%…

Monsieur Delcourt, vous seul détenez le pouvoir de faire changer positivement les choses en vous adressant à votre imprimeur et je pense que beaucoup de lecteurs attendent de vous ce geste. Si d’autres éditeurs sont capables de sortir des coffrets de qualité tant au niveau graphique que matérielle, pourquoi pas vous ?

Par Matt, le 31 décembre 2007