CARNET ROUGE (LE)
Le carnet rouge

Ce récit sort un peu après Paroles de poilus (chez Soleil), auquel Teddy Kristiansen a participé. Il revient encore, avec sa nouvelle œuvre sur la Première Guerre mondiale.
Ce récit est construit sur le principe de la double narration : d’un côté, on suit l’enquête de l’écrivain, de l’autre, on découvre le parcours du peintre.
Kristiansen nous livre une très belle œuvre. Ce récit m’a touché, surtout lors des scènes se déroulant dans les tranchées et sur le front. Il y a une puissance émotionnelle qui ressort de ces planches. Le carnet rouge ne devrait pas vous laisser indifférent non plus.
Les scènes de la belle époque sont superbes. Celles sur la guerre sont très fortes. Kristiansen sait comment marquer nos esprits pour ne pas que l’on oublie de sitôt ce moment d’Histoire. A la lecture, en regardant la case 1, page 8, j’avais l’impression d’entendre l’explosion de la bombe et d’en sentir le souffle. L’auteur, en quelques coups de pinceaux, a su m’impressionner.
De même que par sa narration, où le récit se construit presque comme une enquête policière.
Cette œuvre révèle de nombreuses scènes assez fortes, assez belles que le lecteur n’est pas près d’oublier.
J’avais découvert le graphisme particulier de cet auteur dans Sandman Mistery Théatre sur un scénario de Neil Gaiman. Cette œuvre m’avait déjà marqué.
Avec Le carnet rouge, j’ai découvert un immense auteur et un nouveau chef d’œuvre du neuvième art qui a bien sa place dans la très belle collection Lattitudes.

Une des très bonnes et belles surprises de ce début 2007.

Par BERTHOLD, le 1 février 2007