CARNETS DE GEORG WEISS (LES)
Le testament du docteur Weiss

Las de lutter contre son destin, Mr Weiss se laisse entraîner vers la ville côtière où il a rendez-vous avec Mr Lebec, notaire, pour une affaire de succession.
L’île que possédait le défunt, son oncle, est prisée par la ville. Mr Weiss s’apprête donc à régler tout ça très rapidement quand des bruits courent autour de terrifiants assassinats. Le meurtrier serait le parent mort ! 

Cette information risque de compliquer les affaires de Mr Weiss,  d’autant que nombre d’incohérences sont découvertes au fur et à mesure que l’enquête avance… Alors ce viel oncle, est-il mort, oui ou non ?

Par MARIE, le 1 janvier 2001

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2 avis sur CARNETS DE GEORG WEISS (LES) #1 – Le testament du docteur Weiss

Un dessin largement inspiré des nouvelles tendances tout en étant déjà très personnel, des couleurs originales, douces, très harmonieuses et un récit intrigant digne d’un Jules Vernes (20 000 lieues sous les mers ) ou d’un Herman Melville (Moby Dick), font de cette série une nouveauté intéressante.

Bonne nouvelle, on assiste à la naissance d’un nouveau personnage ! Quoique, le docteur Weiss, bien que très mystérieux, est très vite confondu avec le Docteur Mabuse (héros de l’écrivain Jacques Norbert) à moins que ce ne soit ce vieux vampire de Dracula, celui de Fritz Lang en n&b, ambiance oblige…! )
Non qu’elle soit révolutionnaire, loin de là, ni même qu’il y ait de grands éclats, cette bande dessinée a ce petit charme très personnel des albums qui veulent se distinguer en montrant des qualités narratives ou de découpage plus imaginatives que d’autres. En l’occurrence, ici, les détails du dessin souple et malléable au point que l’on passe d’un style à un autre en toute facilité montre la volonté des auteurs de montrer le meilleur d’eux-mêmes si ce n’est une panoplie de leur talent.
Ainsi la planche 25, très significative, provoque immédiatement un bond en arrière et c’est le romantisme qui marquera les flashes back.

L’histoire en elle même est un peu tarabiscôtée et demande de plonger avec le plus de naïveté possible dans un univers étrange et ce premier tome vaut bien le coup d’œil, surtout aux amateurs de piraterie

Par MARIE, le 24 septembre 2006

J’ai franchement été séduit par cette bande dessinée dont les dessins ont des couleurs très changeantes, voire trop criardes, parfois. Ca, c’est la première impression un peu négative que j’avais eue en feuilletant l’ouvrage sans rentrer dans la lecture.

Par contre, une fois plongé dans le récit, j’ai tout de suite apprécié. Il y a du mystère, de l’ironie, de la beauté, et une bonne dose d’un humour tranchant avec la gravité des faits (vous adorerez comme moi cette phrase dite sur le quai de la gare où Lebec vient chercher Weiss, par exemple, ou la pensée dévoilée qu’a le commissaire avant de répondre à Camomille).

Le graphisme de Benoît Frébourg puise dans différents styles : principalement fait de nerveux coups de crayons très nouvelle tendance, le dessin se fait plus "cartoon", parfois, comme lorsque la voiture de Lebec se fait toute rondouillarde et ne touche plus terre alors qu’elle roule. Le dessinateur joue aussi beaucoup, dans la composition de ses cases, sur les ombres et les silhouettes. Il représente aussi beaucoup les choses "normalement droites" (comme les éléments d’architecture, entre autres) avec des contours ondulants, penchés… Tout ça construit un style très à propos.

Rien ne semble avoir été fait à l’ordinateur. Et ces couleurs pétantes dont je parlais plus haut sont très bien assimilées par le lecteur dès lors qu’il comprend qu’elles sont associées à des moments bien particuliers.

Je suis ravi que le Georg Weiss griffonne des carnets pendant ses voyages. C’est la promesse (à tenir !) de retrouver le talent des auteurs de cet album (Clod au scénario mais qui est par ailleurs dessinateur lui aussi, et Benoît Frébourg au dessin) dans une autre aventure de ce personnage. Comme le titre de la série le laisse entrevoir…

Bravo ! Encore !

Par Sylvestre, le 22 octobre 2006

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