CARTHAGO ADVENTURES
Chipekwe

Le vieux Feiersinger est appelé par la fille de Lord John Russel, décédé récemment et féru, comme lui, de cryptzoologie. Elle souhaite son expertise sur des photos représentant, soit disant, le monstre du Loch Ness.

Feiersinger se déplace en Ecosse et règle cette affaire avec l’escroc qui a voulu vendre les clichés. Pour le remercier, l’héritière laisse le vieux « savant » accéder à l’ensemble des archives de Lord Russel. Il découvre alors des photographies attestant de l’existence d’un autre monstre, le chipekwe, qui se trouverait dans les marais du lac Dilolo. Il part sans plus tarder pour l’Angola en compagnie de London Donovan.

Par legoffe, le 4 avril 2015

Notre avis sur CARTHAGO ADVENTURES #2 – Chipekwe

Après le légendaire Bigfoot, Feiersinger se lance cette fois sur les traces du terrible chipekwe. Il s’agit d’une créature mystérieuse hantant des lacs et marais d’Afrique australe.

Une fois encore, Christophe Bec s’inspire des mythes ancestraux pour faire voyager le lecteur et entretenir un suspense saisissant. Il fait d’ailleurs référence, dans la BD, à F. Gobler, chasseur de fauve qui écrivit, en 1946, un texte sur ce monstre. Depuis, les cryptozoologistes le recherchent et pensent qu’il peut s’agir d’un dinosaure survivant.

Bec en fait donc sa propre interprétation et nous autorise à suivre cette chasse inquiétante au coeur de la savane. Il en résulte un très bon album, qui mise beaucoup sur l’action. Le scénario est peut être moins surprenant que le précédent, mais l’auteur lui donne du relief grâce à ses personnages, toujours intéressants. Bec ose d’ailleurs quelques choix téméraires qui donnent une véritable intensité dramatique au livre.

Son compagnon de route, pour les dessins, change. Il fait cette fois équipe avec Fafner dont le souci du détail est remarquable. Son graphisme est très réaliste. Seul son usage parfois insistant des traits noirs épais n’est pas à mon goût. Mais c’est un avis personnel et cela n’altère en rien la qualité générale des planches.

Ce voyage en Afrique est donc largement conseillé. Il vous permettra de changer d’air et de partir sur les traces d’un monstre bien moins célèbre que le Bigfoot… et autrement plus dangereux !

Par Legoffe, le 4 avril 2015

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