CASSE (LE)
Diamond

Après Sept voici Le Casse.
Le Casse sera une collection similaire à Sept, avec aux commandes David Chauvel, qui a réunit plusieurs auteurs autour d’un thème commun, celui des casses. Le série sera composée de 6 albums, indépendants les uns des autres, avec à chaque fois scénariste et dessinateur différents.

Pour ce tout premier opus à paraître en janvier 2010, c’est Christophe Bec qui se lance aux côtés d’un dessinateur, Dylan Teague, aujourd’hui inconnu au bataillon de la Bande Dessinée franco-belge, mais qui va faire parler de lui très vite.
Dès les premières pages, et comme à chaque fois avec Christophe Bec, nous sommes (pour notre plus grand bonheur) plongés d’un coup d’un seul dans l’ambiance de l’ album. Immédiatement pris par le froid sibérien dans lequel se déroule l’histoire, nous sommes indéniablement immergés dans l’univers, et une fois de plus le talent de narration de Bec ne nous laisse aucun moment de répit lors de la lecture. J’ai été pour ma part totalement captivé, et il m’a été impossible de laisser l’album avant de l’avoir terminé. Le rythme, le suspense, mais aussi (et principalement) les questionnements que l’on se pose afin de savoir où cette histoire va nous mener, font de cette Bande Dessinée une bien sympathique découverte. L’eau à la bouche, j’ai hâte de découvrir les tomes suivants.
Je ne peux bien évidemment pas vous en dire plus, mais la surprise est au rendez-vous.

Du côté des illustrations, Dylan Teague nous offre un travail très réussi, le tout accentué par un très bon travail de couleurs et de luminosité, qui ne font qu’accentuer le froid de la Sibérie.

A découvrir au plus vite…

Par AUB, le 27 décembre 2009

Plus un prétexte opportuniste cette "collection" n’en demeure pas moins une bonne occasion aussi pour lire des albums sympa ! Et ça commence assez agréablement, tout de même.
Le scénario peut rester dans un registre ultra classique et très prévisible, il n’en est pas moins très efficace et rondement mené. Tout fonctionne très bien, avec son lot de gros clichés.
Alors, en effet, le scénario est sans surprise, je dirais même qu’il est un peu trop bavard dans les scènes pour expliquer la situation. Oui, Bec s’est documenté et, du coup, il nous ressort pratiquement dans chaque scène des dialogues explicatifs qui finissent vite par être rébarbatifs, d’autant que les personnages ne sont pratiquement pas développés, et que l’accent est beaucoup plus mis sur le casse, sur le contexte socio-économique, que sur le vrai développement des perso.
Néanmoins, malgré ce premier aspect assez rédhibitoire, encore une fois, le récit se lit comme on peut regarder un bon film à l’américaine, bien efficace, on sait ou on va, on se laisse prendre au jeu et c’est déjà pas trop mal de ce point de vue là !
Graphiquement, c’est agréable de retrouver l’anglais Dylan Teague (Judge Dredd, Jonah Hex) . Un dessin élégant, réaliste et suffisamment expressif aussi pour coller à l’ambiance. La très bonne surprise de l’album, en somme !

Par FredGri, le 28 février 2011