CASTAKA
Dayal, le Premier ancêtre

Sur la planète Marmola, patrie de la lignée des Castaka, Bérard le doyen de la caste, va affronter son beau-fils Oton en duel comme l’exige la tradition du bushitaka pour savoir s’il est digne d’être son successeur.
Le combat tourne à l’avantage du doyen, mais contrairement à la règle, il ne va pas tuer Oton qu’il reconnait comme un combattant loyal. Il va alors enseigner à ce dernier l’histoire de sa lignée, en remontant plusieurs siècles en arrière.
C’est ainsi que nous allons rencontrer le premier ancêtre, Dayal. Et nous allons également apprendre que cet écart à la tradition ancestrale que Bérard a commis est loin d’être le premier ou le plus terrible…

Par RONAN, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur CASTAKA #1 – Dayal, le Premier ancêtre

Vous l’aurez compris en lisant ce résumé (si vous ne l’aviez pas déjà compris en voyant la grosse publicité sur la couverture de l’album en librairie), cette nouvelle série de Jodorowsky est un retour aux sources de la lignée des Castaka, les fameux Méta-Barons.
Avec cet album, les auteurs suivent la mode actuelle dans le cinéma ou dans beaucoup d’autres séries BD, à savoir lorsqu’une série ne peut plus aller de l’avant, et bien on repart en arrière. Ce phénoméne a même un nom : une préquelle (ou pré-suite).
Ils respectent également la règle qui veut que généralement, l’un des auteurs (ou même parfois tous) soit remplacé par un autre. Ici on perd Gimenez au passage. Voilà pour la forme. Ouvrons maintenant la BD…
Et bien on se retrouve tout de suite dans l’univers des Méta-Barons, avec cette introduction de quelques pages qui fait le raccord, et qui se situe quelques temps avant l’épisode d’Othon le trisaïeul. Le scénario est du pur Jodorowsky, dans la droite lignée de la série mère. Oublié la chose bizarre qu’est les Technopères, mais ca reste quand même très très spécial, avec du bon et du moins bon. On apréciera en particulier l’atmosphère toujours aussi noir et dramatique, l’univers riche qui s’est développé au cours de toutes les séries dérivées de L’incal, les délires techno-linguistiques du scénariste. On apréciera moins certains dialogues raz des paquerettes, ambiance entre film d’action patriotique américain et télétubbies. J’adore le "bouh bouh" des personnages quand ils pleurent… il fallait quand même le trouver.
Coté dessins, ce n’est pas du Gimenez mais on n’en est vraiment pas loin. Das Pastoras a réussi à reproduire la richesse de décors, de couleurs et de détails que l’on trouvait dans les Méta-Barons. Certaines planches sont vraiment du grand art, même si je ne suis pas fan du style en lui même. C’est plein de petites imperfections, d’erreurs de proportion ou d’impossibilités anatomiques, mais c’est noyé par les milliards de choses à voir dans chaque case…
Bref, Jodorowsky s’est associé encore une fois à un auteur qui respecte son univers. Après, comme tous les Jodorowsky, on aime ou on déteste, mais ca ne laisse jamais indifférent.

Par RONAN, le 24 mars 2007

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