CAT'S EYE - ED. DE LUXE
Volume 5
Rui, Aï et Hitomi Kisugi sont trois sœurs. Le jour, elles tiennent un sympathique café, le Cat’s Eye. La nuit, elles deviennent d’insaisissables voleuses d’œuvres d’art. Elles ne dérobent que les peintures de Michael Heintz, un homme qui n’est autre que… leur père. Ce dernier a mystérieusement disparu et elles espèrent savoir ce qu’il est devenu en récupérant ses œuvres une à une.
À leurs trousses, l’inspecteur Toshio Utsumi, qui est aussi le petit ami d’Hitomi. Pas facile pour elle de jongler entre sa relation avec le policier (qui ne se doute de rien) et ses activités illicites. Les filles doivent aussi se méfier de la collègue d’Utsumi, qui est persuadée que les sœurs Kisugi sont les Cat’s Eye.
L’inspectrice imagine justement un piège en utilisant les sentiments d’Hitomi pour Toshio.
Par legoffe, le 1 janvier 2001
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Éditeur :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
280940397X
Publicité
Notre avis sur CAT’S EYE – ED. DE LUXE #5 – Volume 5
Panini propose aux fans de manga de retrouver la célèbre série Cat’s Eye dans une édition de luxe. Enfin, cela signifie un format un peu plus grand que d’habitude et une couverture avec un vernis sélectif ; rien de luxueux au sens premier du terme.
Beaucoup ont découvert les Cat’Eye à la télévision. Ce fut une série culte. Les retrouver ainsi fait donc plaisir et ravive de vieux souvenirs.
Rappelons que cette série fut une des premières de Tsukasa Hojo, celle qui le rendit célèbre et qui précéda l’autre grande réussite du mangaka, City Hunter (connu chez nous sous le nom de Nicky Larson).
On reconnaît d’ailleurs parfaitement sa patte dans les dessins de ce livre, fins et installés dans un découpage dynamique, ce qui nous permet de vivre de manière efficace les péripéties des sœurs Kisugi.
Pas moins de onze épisodes vous attendent dans ce recueil (chapitres 39 à 49). Ils ne sont pas tous dignes d’un thriller ou d’un polar, mais misent avant tout sur l’humour et la légèreté autant que sur les relations complexes qui lient Hitomi à Toshio. Le fil conducteur de toutes ces histoires reste, bien sûr, le risque que les sœurs soient un jour démasquées par la police.
Il faut, bien sûr, prendre tout cela au second degré car la situation n’a rien de réaliste. C’était frappant dans la série télé, ça l’est aussi dans le manga. Dans une situation réelle, il est évident que l’inspecteur aurait déjà reconnu sa fiancée quand il la croise sur les lieux d’un cambriolage. Il a beau ne la voir que de dos, ou dans la pénombre, tout de même… Il n’est pas très observateur notre gentil – mais un peu niais – Toshio ! Et le pompon, c’est lorsqu’il a la cambrioleuse au téléphone. Nul besoin, normalement, d’être Sherlock Holmes pour reconnaître la voix de sa bien-aimée. Mais là, non, le flair du policier semble toujours faire défaut ! Et si ce n’est guère réaliste, c’est aussi un des éléments qui fait le charme de cette série dont les scénarios sont moins approfondis que dans City Hunter mais qui se révèlent toujours très distrayants.
Par Legoffe, le 1 novembre 2008
Publicité