CAT SHIT ONE
Tome 1
Perkins, Rats et Botaski sont trois G.I. L’unité Cat Shit One, c’est eux. Ils sont les "yeux" d’Ark Light : ils sont sur le terrain les éclaireurs qui renseignent les avions de l’armée américaine dont la mission est de bombarder les routes Ho-Chi-Minh et Sihanouk, au Cambodge et au Laos, par où transite une partie des approvisionnements de l’armée ennemie du Nord-Viet-Nam. Leurs missions sont nombreuses, et des plus périlleuses…
Par sylvestre, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2723456323
Notre avis sur CAT SHIT ONE #1 – Tome 1
Dog Shit One, du nom qu’on donnait aux moins bons élèves des écoles militaires US, est le titre d’une BD de Motofumi Kobayashi qui est parue au Japon dans la revue "Combat Magazine". Cette œuvre est dessinée de manière réaliste, et l’auteur s’est à l’époque laissé dire que s’il continuait ainsi, sa carrière ne ferait pas long feu. C’est ainsi qu’il lui est venu à l’idée de transposer cet univers de guerre qu’il aime dessiner dans un environnement animalier : Cat Shit One.
Lorsque j’ai ouvert cette BD (en connaissance de cause par rapport aux personnages), j’ai tout d’abord été frustré : un tome Zéro existe. Que je n’ai pas lu. Je me voyais donc commencer une lecture sans en connaître le début ! Les premières planches m’ont de plus été assez pénibles à déchiffrer, à comprendre… Pour deux choses : la première, c’est que tout va très vite. On se croirait vraiment dans ces films américains où tout va à 300 à l’heure. La seconde, c’est qu’on s’y perd dans qui est qui.
Puis au fur et à mesure, des clés de compréhension sont données. On se rend compte que la lecture du tome Zéro n’est peut-être pas hyper-indispensable pour aborder cette suite. Des pages entières de texte viennent s’intercaler entre certains épisodes et nous expliquent tout ce qu’il faut savoir pour vraiment apprécier les choses dans leur contexte. A partir de là, tout devient clair et ces gesticulations de G.I. en terre hostile prennent enfin tout leur sens. (Il suffisait d’être patient !) On finit aussi par comprendre le code animalier : les ours sont les Russes, les lapins les Américains, les chats les Viet-Namiens, les pandas les Chinois et (je vous l’donne en mille) les cochons les Français !
Tout ce décodage enfin maîtrisé, on juge enfin du réel intérêt et de la haute qualité de ce manga qu’apprécieront tous les amateurs d’action mais aussi d’histoire de la guerre (du Viet-Nam, en l’occurrence).
Un épisode est proposé en couleurs (voir extrait). Attention ! Sachez que les pages en noir et blanc "ressortent" bien mieux ! Enfin, un chapitre bonus est proposé en fin de tome : un épisode de Dog Shit One qui est la version première d’un des chapitres de ce Cat Shit One T1.
Par Sylvestre, le 25 septembre 2006
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