CAT STREET
Tome 1

Quelque chose s’est brisé en elle, et Keito vit depuis ce jour sans enthousiasme et sans ambition. Elle avait pourtant été poussée par ses parents sur la voie du succès dès son plus jeune âge, passant avec brio des castings et obtenant des rôles de plus en plus importants dans des films publicitaires ou dans des pièces de théâtre… Mais la trahison d’une amie l’avait anéantie, et Keito s’était complètement repliée sur elle-même, délaissant jusqu’à l’école malgré son jeune âge.

Repérée errante dans la rue par le directeur de l’école « El Liston », un établissement aux méthodes éducatives originales, Keito va être attirée par cette structure dans laquelle elle va côtoyer d’autres personnes ayant elles aussi connu la grande désillusion…
 

Par sylvestre, le 4 octobre 2010

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Notre avis sur CAT STREET #1 – Tome 1

Le titre de la série, Cat street, vaudrait pour la notion de "chat errant", à l’instar de ce qu’est l’héroïne, Keito, qui, déscolarisée et démotivée, se retrouve perdue dans sa propre vie, tombée de son piédestal alors qu’elle était promise, plus jeune, à un avenir enviable…

Yoko Kamio (Hana Yori Dango) signe avec ce tome 1 de Cat street un bon tome pilote, le début d’une chronique de vie quotidienne qui nous attache d’entrée à son personnage principal puisqu’elle nous a rendu témoins des conditions dans lesquelles Keito a perdu ses illusions (et celles de ses parents, surtout…), ce qui nous met, vues les circonstances, de son côté.

On trouvera par contre trop évidente cette facilité dont a usé l’auteure d’avoir fait de El Liston un "nid" de personnages comme Keito ; nid que la jeune héroïne intégrera en outre sans aucun problème… Mais si c’est le genre de choix qui rendent le récit moins crédible, c’est aussi le genre d’orientations scénaristiques qui permettent ensuite de créer moult situations intéressantes pour le développement du thème ; ici, le mal-être d’une ado auquel les parents de celle-ci ne sont pas étrangers, ce qui est d’ailleurs un peu mis en arrière-plan mais qui pourrait bien revenir à grande vitesse par la suite !

On apprendra à la lecture de ce volume 1 ce que signifie au Japon être un "hikikomori", et l’on comprendra mieux l’importance et la portée que pourra avoir cette série manga auprès des jeunes qui peuvent se sentir concernés. Les lecteurs qui ont apprécié la série Life de Keiko Suenobu (Kurokawa) et qui y ont vu traitée la question de "l’ijime" aimeront à coup sûr cette série Cat street qui joue dans les mêmes registres et cible les mêmes lectrices et lecteurs.

Un beau dessin, un début d’histoire qui titille notre curiosité, et un second tome paraissant en même temps que le premier : autant de bons points pour cette série à découvrir ; une série qui comptera 8 tomes.
 

Par Sylvestre, le 4 octobre 2010

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