Cecil et Jordan à New York
Gabrielle Bell nous raconte 11 histoires, 11 chemins que l’on croise tranquillement. L’occasion de rencontrer des jeunes filles qui errent, d’autres qui se cherchent ou s’étiolent lentement dans le décors. Il y a aussi des écrivains troublés par une jeune fille, des artiste qui veulent tester leur aura…
Par fredgri, le 20 mars 2010
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ISBN :
9782756020686
Notre avis sur Cecil et Jordan à New York
Une semaine après avoir lu cet album, je ne peux que me rendre compte que je ne me souviens pratiquement de rien, d’aucune de ces histoires…
Certes, en revenant dessus je me rappelle ces ambiances nonchalantes, ces personnages qui s’ennuient, qui sont un peu mous, qui traînent les pieds, qui ne semblent pas avoir d’envies particulières. Et je crois que c’est l’impression générale que j’ai gardé de cet album. Oh je ne me suis pas franchement ennuyé, n’exagérons pas, simplement les personnages n’ont pratiquement aucune personnalité, il n’y a pas non plus de moments très forts et les histoires se concluent généralement sans intensité. Du coup, je n’ai pas été touché par ce travail.
Alors oui, ce regard sur une génération de jeunes post-ados mérite quand même toute l’attention du lectorat. Le graphisme est vraiment très bon et les changements de style valent à eux seuls l’achat de l’album. Néanmoins, Gabrielle Bell, même quand elle parle d’elle, de sa génération, quand elle met en scène l’ennui, le vide, l’espèce de gouffre post-2000, parle surtout des illusions perdues, d’une génération qui s’étiole, qui se tient debout, les bras croisés en regardant par la fenêtre, le visage inexpressif. Il y a comme une sorte de fatalité dans cette fadeur.
Mais ces onze histoires sont aussi très inégales, on y trouve de tout. Il y a ce rêve ou Gabrielle Bell se met en scène, c’est un peu obscure, mais très intéressant. Il y a la première séquence avec cette femme qui se transforme en chaise…
Cet album ne m’a donc pas complètement convaincu. Les protagonistes manquent cruellement de cette étincelle qui pourrait juste les rendre touchants. Parfois, je me suis même demandé ce que l’auteur voulait réellement raconter dans ces étranges scénarios.
Par FredGri, le 20 mars 2010