Célébritiz

Michel Canard achète un jour une veste aux puces. Lorsqu’il ressort de la boutique, il s’aperçoit qu’une des poches contient une boîte de pilules. Il décide d’en goûter une. Surprise : dès qu’il l’avale des gens lui courent après en scandant son nom. Il vient de trouver des pilules qui rendent célèbre.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Célébritiz

En lisant le résumé, vous savez à peu près tout. L’histoire tient en peu de mots et c’est plutôt sur l’enchaînement des gags et des situations burlesques qu’il faut s’arrêter.

Trondheim aime toucher à tous les sujets et le montre une fois encore. Cette histoire de pilule est le prétexte à se moquer de notre société. Cible principale : le milieu du showbiz. Difficile de ne pas retrouver, derrière ce phénomène « magique », une caricature de notre industrie télévisuelle qui fait et défait les stars. Le phénomène Star’Ac’ caché derrière de petits cachets roses en quelque sorte…

Mais il n’y a pas que ceux qui pensent le système qui sont gaussés. Le public n’est pas oublié, moqué pour son attitude face à ses idoles, le tout sous les dessins tortueux du Finlandais Ville Ranta, bien dans la veine des séries de Poisson Pilote.

Les situations sont souvent cocasses et nous donnent le sourire. Les séries de gags s’enchaînent sans temps morts. Mais, à la fin de la lecture, si j’ai eu le sentiment de m’être amusé, j’ai aussi eu celui d’avoir « consommé ». Cette critique au premier degré n’a donné aucune profondeur aux personnages. Au final, si l’on a passé un moment agréable avec eux, on les quitte sans regrets, en vrais zappeurs. Les auteurs auraient-ils été pris à leur propre piège ?

Par Legoffe, le 11 mars 2007

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