CELLULE POISON
Immersion
Clara, alias Claire est une élève très douée de l’Ecole Supérieure de Police, voilà l’une des raison pour laquelle il lui a été proposé de rejoindre la "Poison", cette toute nouvelle cellule de lutte contre les réseaux de prostitution en Europe.
Au début hésitante, elle accepte cependant de rejoindre cette cellule, c’est alors que tout est à apprendre : marcher, s’habiller mais aussi penser autrement afin d’arriver à s’infiltrer dans le milieu…
Par aub, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2205057766
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Notre avis sur CELLULE POISON #1 – Immersion
J’adore le travail de Laurent Astier, et je dois bien avouer que pour cette nouvelle série, ayant vu quelques planches avant d’avoir l’album en main j’avais des réticences, et bien j’ai été bien bête.
Cet album est hors norme et particulièrement grace aux couleurs. En effet Laurent Astier a travaillé sur des successions d’aplats aux teintes primaires. Une technique que je n’avais encore jamais vu. Chaque planche est composée de deux couleurs et pas plus. Ce sont des mélanges de jaune et vert, ou de bleu et rouge. Ceci donne une BD très originale, et au final très réussit, même si lors d’une première approche l’on pourrait se demander ou l’auteur a voulu aller, mais dès les premières pages, l’on sent rapidement que cette technique apporte vraiment beaucoup à l’histoire. Sans oublier le coup de crayon de Laurent Astier, mélange de Comics et de manga, avec un trait précis et vif.
Une histoire, somme toute assez banale, et pourtant intéressante. Très rapidement on s’attache à Claire, cette héroïne qui va prendre d’énormes risques dans sa vie pour accomplir son métier. Incontestablement on veut savoir jusqu’ou Claire, ou plutôt Clara, va aller pour réaliser sa mission.
J’ai même trouvé que dans l’histoire, Clara ressemblait un tout petit peu à Nikita (vous savez cette héroïne de Luc Besson), non par son physique, mais par l’enseignement qu’elle a, lorsqu’elle doit rapprendre à marcher, ou à s’exprimer afin de se fondre dans le milieu.
Sans oublier un élément très très important à cet album, c’est qu’il est composé de 96 pages et ça vraiment c’est absolument génial, car on a une histoire qui peut ainsi s’installer, mais surtout on a un auteur qui peut ainsi se permettre de prendre son temps pour raconter (et en plus même pas cher… seulement 11 euros…). Sans oublier que Laurent Astier a signé pour 8 albums chez Dargaud… on va donc retrouver Laurent très souvent, et ça c’est du bonheur… Youppi!!!!!
Par AUB, le 2 avril 2006