Chambre Froide

Hubert vit en pleine campagne, à Beaulieu sur Morne. Un hasard indulgent le fait hériter de l’épicerie du village. Toutefois il rencontre un obstacle de taille : à l’intérieur de l’épicerie, il y a l ‘épicière ! Et elle le menace de ne pas payer son loyer tant qu’il ne s’occupera pas de la remise en état des locaux.
Sans argent, Hubert est bien embêté. C’est alors que Célestin, le boucher, fait appel à ses services de détective. Quelqu’un a déposé une tête humaine dans son frigo ! Désespéré, le boucher n’en dort plus. Hubert, largement payé, accepte de mener l’enquête.

Par MARIE, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Chambre Froide

C’est avec une série très originale que Bruno Heitz donne vie à un héros sans allure ni charisme menant une vie assez tranquille en pleine campagne.
C’est avec cet album « Chambre Froide » que l’auteur se fait remarquer et vient d’être nominé au festival d’Angoulême 2005 pour le prix de la meilleure série.
Voilà donc Hubert, le détective au look plutôt débraillé et sans chichi, aux côtés (entre autres) de la belle Shinook héroïne de la série Buddy Longway de Derib, of course.
Les histoires sont agréables à lire, drôles et parfois assez caustiques. En effet, à la campagne, on ne mâche pas ses mots et on n’a pas la langue de bois. Ca donne des situations inconfortables mais réalistes et des propos étonnants mais justes.
J’aime beaucoup ce genre « polar » narré sous forme de roman graphique. Il s’apparente d’ailleurs aux anciens « fleuve noir » et autres polars format poche tels que les San Antonio par exemple. On les lit vite pour se faire plaisir et pour leur côté croustillant principalement. C’est le point fort de la série.
Le dessin par contre ne m’emballe pas énormément. C’est un style « dessin de presse » qui me fait souvent sourire mais qui ne m’arrête pas et que je survole assez rapidement.
Pour conclure, je dirai que cet album est attachant, qu’il détend et rien que ça fait déjà partie de ce qui nous manque souvent. Il mérite largement un regard plus attentif.A découvrir sans attendre.

Par MARIE, le 16 janvier 2005

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