CHAMPS D'AZUR (LES)
Sarabande à la turque
Octobre 1916. La Somme.
Théo Fayard tombe sur le commandant André Joliot. Il lui annonce qu’il va se marier avec Maureen Lowell, son associée. Il lui raconte aussi comment Maureen a mis le temps pour faire le deuil de son mari, Charles. Mais voilà, Théo apprend que ce dernier serait peut être encore en vie. Enfermé dans une prison turque. Il ne sait que faire du coup. Doit il garder ça pour lui ou bien le dire à Maureen ? Si le mariage n’a plus lieu, son projet de concevoir d’autres avions ne se concrétisera pas…
Par berthold, le 9 juillet 2013
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
Collection s :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
9782723488815
Notre avis sur CHAMPS D’AZUR (LES) #4 – Sarabande à la turque
Les Champs d’Azur est une très belle saga qui se clôture avec ce tome 4.
Le scénariste du Décalogue, Frank Giroud, nous raconte avec talent l’aventure de ceux que l’on nomme les "avionneurs". Il nous offre une belle saga d’aventure et une belle histoire d’amour.
Ce quatrième opus démarre sur les chapeaux de roues avec un combat aérien dans lequel, comme nous le voyons quelques cases plus tard, a pris part Théo Fayard. Touché, il rejoint les lignes françaises où il croise son ami André Joliot, officier dans l’armée française. C’est là qu’il lui raconte ce qui s’est passé dernièrement concernant Maureen Lowell et lui. Mais surtout, le fait que Maureen n’a toujours pas fait le deuil de son mari et qu’ils ont passé du temps à le rechercher jusqu’à ce qu’on les envoie vers une tombe qui serait celle de Charles Lowett. Ce qui permet à Théo de demander la main de Maureen. Sauf que le destin en décide autrement.
Frank Giroud nous offre une bien beau final à l’image de ce qu’a été cette saga en quatre tomes. L’intrigue est bien construire, les dialogues efficaces et finalement, Giroud laisse une fin ouverte permettant peut être d’écrire une suite à ce titre.
Comme on peut le constater, Giroud ne ménage pas son lecteur avec de nombreux rebondissements et un bon suspense.
Quand au graphisme de Luc Brahy, il est toujours à la hauteur. Son talent sert au mieux le récit de Giroud. On se régale devant certaines scènes vraiment spectaculaires et splendides. On apprécie le rythme donné par Brahy, un rythme qui nous entraine dans cette aventure où les avions tiennent là aussi le devant de la scène.
Sarabande à la turque est un très beau final pour cette série. Giroud et Brahy se sont surpassés sur cet ultime tome et font des Champs d’Azur, une série digne d’importance et que je vous recommande sans hésiter !
Bon vol !
Par BERTHOLD, le 9 juillet 2013
Publicité