CHANGING WAYS
Mutation
Aux abords de Gray Oaks, la famille Barrot vient d’emménager. Ils ne se sont pas complètement remis de la mort du fils ainé qui les a profondément marqués, voir même traumatisés. David a travaillé un temps à la prison en tant que maton, mais après s’être acharné sur le meurtrier de son fils il a préféré démissionner.
Cependant, aujourd’hui, d’autres soucis pointent le bout du nez… Une étrange infection semble envahir la région, marquant d’une part les gens comme les animaux d’une mystérieuse cicatrice, mais ensuite les effets semblent varier d’un individu à l’autre. Certains deviennent de véritables psychopathes assoiffés de sang que rien ne semble arrêter, même pas la mort, d’autres se voient dotés de pouvoirs extraordinaires, comme une super force, une vision télescopique etc.
David, qui voit sa famille entière "contaminée" en une nuit, décide de partir mettre tout le monde à l’abri, cela devient trop dangereux, surtout depuis qu’un voisin est venu se mettre une balle dans la tête dans le salon, les fringues recouvert du sang de sa femme…
Par fredgri, le 26 mai 2013
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782756039688
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Notre avis sur CHANGING WAYS #1 – Mutation
Je ne suis habituellement pas trop amateur de récits horrifiques à base de gros psychopathes qui buttent tout le monde, très vite je trouve que ça tourne au remâché, aux sempiternelles recettes, néanmoins ici il y a un je ne sais quoi d’assez captivant. On reste dans un scénario plutôt classique qui semble presque écrit pour être adapté en film, toutefois les personnages sont particulièrement bien campés avec un sens du mystère qui s’installe rapidement. On n’a pas toutes les explications, il faut comprendre les non-dits, rassembler les éléments pour nourrir notre lecture et cela fonctionne très bien.
Mais la qualité de ce premier volume tient bien plus de l’atmosphère que développe Justin Randall que de l’originalité et la qualité de son scénario. Ses planches sont constituées de photos retouchées sur ordi, rehaussées par des filtres, des dégradés, des textures qui donnent un grain assez sympa aux cases, c’est souvent assez beau, en plus.
Cette technique à tout de même son gros défaut, c’est très froid et lorsque l’artiste rajoute des éléments qui ne sont pas dans la photo originale c’est tout de suite très maladroit. Bon, toutes les scènes se passent de nuit, du coup c’est pratique pour ne pas accentuer ces petites pétouilles. Mais cela ne gâche pas réellement la lecture.
Il faut quand même dire que dès les premières pages on est pris aux tripes dans ce récit assez intriguant et dérangeant. On ne connait pas les tenants et aboutissants de cette histoire et j’ai adoré ça, car justement cela amplifie le mystère et cette tension omniprésente qui nous tient en haleine tout du long !
A aucun moment on a le sentiment d’avoir lu la BD du siècle, malgré tout on vient de passer un bon moment de lecture, le stressomètre au maximum ! Et rien que ça c’est déjà une très bonne chose !
Par FredGri, le 26 mai 2013