CHANT DES ELFES (LE)
Les Invasions barbares

451 après Jésus Christ, deux mois avant la bataille des Champs Catalauniques.
Dracène a fait alliance avec le général romain Aetius, tandis que Harpya a rejoint Attila le Hun, dont les armées font le siège d’Orléans. Harpya décide d’intervenir et de pénétrer dans la ville pour ouvrir la porte, et permettre à ses alliés de prendre la ville. Mais c’était sans compter sur l’aide de Naias et Napae, qui ont rejoint la défense d’Orléans. Harpya est capturée. De plus, Dracène, qui a pris sa forme de dragon, intervient pour arrêter l’assaut des Huns en attendant l’arrivée d’Aetius.
Mais Harpya n’a pas dit son dernier mot et sait que l’homme est faible…

Par berthold, le 9 décembre 2009

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Notre avis sur CHANT DES ELFES (LE) #2 – Les Invasions barbares

Bruno Falba et Mike Ratera m’avaient bien bluffé avec le premier tome de cette série. J’avais beaucoup apprécié cette histoire mélangeant l’Histoire et les légendes. Partir sur une bataille célèbre, celle dite des Champs Catalauniques, pour nous ancrer la trame de ce récit est une excellente idée.
Les images de cette bataille servent d’ouverture à chaque tome. Puis, le scénariste nous envoie quelques mois en arrière pour nous montrer ce qu’il s’est passé pour en arriver là. Falba nous montre diverses escarmouches, attaques de ville, les trahisons, les différentes alliances qui se trament en coulisses et ce, dans chaque camp, pour au final se terminer sur un énorme champ de bataille (bon, ce n’est pas encore là que nous avons le fin mot de cette bataille qui sera violente).
Falba est un excellent conteur. Il s’intéresse à la psychologie des divers personnages. Bien sûr, Aetius et Attila sont les principaux protagonistes, mais nous allons suivre aussi divers seconds rôles importants. En opposition au conflit entre Attila et Aetius, nous sommes témoins du conflit entre Dracène et Harpya. De cette guerre entre les deux femmes, semble se trouver l’issue de la bataille. Et il semblerait que le Fléau de Dieu ait donc l’avantage. Mais de ce côté là, Bruno Falba maintient bien le suspense.

Le barcelonais Mike Ratera est un très bon dessinateur. Il vous le prouve encore une fois avec des scènes de batailles (dont celle qui ouvre ce tome 2, en 5 pages) assez spectaculaires, et à la construction façon cinémascope et grand spectacle. Il vous faudrait presque un écran géant pour admirer ces passages dans lesquels vous entendez même le fracas des batailles, le son du choc de deux armées et celui des épées et des armées qui s’affrontent. Mais, il faut aussi noter que Ratera est à l’aise sur les scènes intimes. Le choix des couleurs se révèle encore une fois judicieux.  Profitez-en pour admirer cette très belle couverture pour vous rendre compte du travail que vous trouverez à l’intérieur de ces pages.

Le second tome du Chant des Elfes montre que cette série se place parmi les plus grandes fresques du genre. Prenez donc place sur un fauteuil, installez-vous confortablement et profitez-en pour être témoin de ce qui aurait pu avoir lieu en cette année 451 selon le Chant des Elfes.

Par BERTHOLD, le 9 décembre 2009

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