CHANT DES RUNES (LE)
La premiere peau
Stockholm, février 2016, Anna Thorqvist et son groupe se préparent pour les dernières répétitions de la célèbre émission de télévision, les Pop Masters, l’équivalent des victoires de la musique.
Alors que le stress et la tension gagnent les artistes et leur agent, cette dernière constate que la chanteuse a disparu de sa loge. Sur le mur de la pièce de sanglantes inscriptions sont tracées sur le mur. S’agit-il d’un canular, d’une opération de publicité orchestrée par la chanteuse ou d’un enlèvement, Eva Sundström, l’inspecteur chargée de l’enquête va se trouver face à d’effrayants événements.
Par olivier, le 11 janvier 2016
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782344006733
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Notre avis sur CHANT DES RUNES (LE) #1 – La premiere peau
Peu de temps après la disparition d’Anna, une seconde chanteuse disparait de son appartement où le même type d’inscriptions runiques est retrouvé tracé au mur en caractères de sang.
L’hypothèse de l’événement publicitaire semble de moins en moins probable, mais aucune demande de rançon n’est formulée.
Bo Svetsson, (pour lequel Jean Charles Poupard s’est inspiré des traits de Elliott Goldstein dans Ocean’s), L’ex agent d’Anna et actuel agent de Krystal, les deux disparues est un temps soupçonné, mais son alibi, corroboré par deux splendides jeunes filles, est en béton.
Chaque petit fil, aussi ténu soit-il est suivi par Eva et son équipe mais sans succès, aussi lorsque le cadavre de la première jeune femme disparue est découvert par Eva, dans une mise en scène particulièrement effroyable, l’inspecteur va faire appel à un archéologue. Ce dernier avait tenté une première fois de lui révéler l’existence de créatures d’un autre monde et de leurs rites sanglants sans éveiller chez elle autre chose que de l’inquiétude pour sa santé mentale. Cette fois Eva lui prêtera une oreille un peu plus attentive.
Avec un suspens superbement maitrisé, Sylvain Runberg construit son scénario avec une méticuleuse précision et fait lentement monter le trouble et la crainte dans un thriller aiguisé. En effet, l’histoire, qui se présente comme un thriller noir classique dans les premières planches, évolue lentement vers une autre dimension, Runberg par petites touches suggère l’intrusion de créatures étranges, vivant à la lisière de notre monde et de notre vision.
Jean Charles Poupard dont nous avions déjà apprécié le graphisme sur sceneario dans la série Jack l’éventreur enveloppe le scénario de son trait réaliste. Le graphisme fin et élégant, la précision de l’encrage alliée à la mise en scène dynamique entraine lentement le lecteur dans une spirale angoissante, une immersion lente dans l’horreur et l’incompréhensible.
Un thriller surprenant et envoutant.
Par Olivier, le 11 janvier 2016
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