Charge
« Un univers en construction déconstruction, troublant et hypnotique, où s’entremêlent minéral, aérien, liquide et organique. Initiateurs du projet, Baladi et le musicien Ghostape inaugurent la collection Morceau avec un récit onirique, sans paroles, en totale adéquation avec une musique tout en subtils collages sonores » – L’éditeur
Par MARIE, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2847740074
Notre avis sur Charge
Certes subtile, cette œuvre expérimentale est étrange. Basée sur un dialogue entre les sons et les images, elle est assez fermée et je ne suis pas sûre de trouver les mots justes pour décrire l’orchestration. Seule certitude, on ressent un apaisement certain à l’écoute du cd.
Ensuite, il faut faire un effort et s’isoler pour appréhender l’album car la compréhension n’est pas forcément évidente au premier regard ni à la première écoute. Mais l’ambiance de l’un entraînant les images de l’autre et vice versa on plonge tout doucement dans une sorte de rêve…
Alors voilà, tout a commencé un jour sans lune, sous un ciel nuageux ne laissant rien passer au travers d’une chape épaisse et grise. Encombrée, l’atmosphère pourtant, permit à certains sons de s’échapper. Et c’est ainsi que d’un univers à l’autre, d’une ville à l’autre, enfourchant des cumulo-nimbus, les musiques purent descendre de leur hauteur grâce à la pluie que laissaient échapper les jolis nuages.
Ainsi chargés de sons, les nuages taxis (on aurait pu mettre le taxi-chat de Mon voisin Totoro de Miyazaki) diffusent goutte à goutte une note, puis deux, puis plein jusqu’à faire un « morceau » !
La musique n’a pas de frontière, l’échange se passe d’un bout à l’autre de la planète au rythme d’un clapotis dégoulinant le long des immeubles à moins ce que ne soit tout autre chose. Mais dans ce cas, le mystère resterait entier. Et c’est ainsi que les images et les sons se retrouvèrent, furent heureux et firent beaucoup de petits projets.
Après avoir écouté le cd et lu l’histoire sans parole ni personnage, il est légitime de se demander si les 26 euros associés à l’achat de l’œuvre ne sont pas un peu exagérés !
Bref, la curiosité aidant et la recherche d’une culture alternative, avant-gardiste devrait vous conduire vers ce très bel objet et si vous n’êtes pas de ce genre là, le dernier Spirou n’est pas mal du tout (mode humour on ! ) Allez, chapeau pour la performance, il fallait oser !
Par MARIE, le 20 avril 2006
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