Chasse au cadavre
Volume 2

Isshin et ses amis partent sur les traces d’Ayano, une camarade de classe disparue depuis deux ans, grâce à de nouveaux indices. Mais la police les recherche afin de comprendre les motivations de cette bande de gamins. 

Une jeune femme est aussi en quête de vérité. Il s’agit de Torakado, qui n’est autre que la fille de celui qui fut condamné à mort pour le meurtre de plusieurs enfants de la ville. Pour elle, son père a servi de bouc émissaire.

Par legoffe, le 17 décembre 2023

Notre avis sur Chasse au cadavre #2 – Volume 2

Hôsui Yamazaki a connu un certain succès avec sa série Kurosagi – Livraison de cadavres. Il revient avec un thriller moins horrifique, certes, mais dont la thématique fait tout de même froid dans le dos !

Il est, en effet, question de meurtres d’enfants dans une bourgade japonaise. Une histoire déjà ancienne, mais qui revient sous les projecteurs lorsqu’une écolière disparait. L’homme condamné à l’époque est mort. S’agit-il donc d’un hasard ou d’un imitateur ? 

L’originalité du polar tient à ses héros, une bande de gamins intrépides qui décident de résoudre l’affaire. Mais ils ne savent pas qu’ils vont au devant de grands dangers. De plus, tout le monde, en ville, n’a pas intérêt à ce que quiconque découvre la vérité. 

Si l’auteur se permet quelques facilités scénaristiques, il maîtrise plutôt bien son intrigue. Le rythme rend l’ensemble haletant et nous découvrons avec effroi certaines réponses dès ce second tome. Le propos est encore plus sombre que l’on pouvait l’imaginer ! 

Malgré tout, l’ambiance n’est pas spécialement glauque, très certainement grâce à nos jeunes héros, qui apportent un brin de légèreté dans ce monde de brutes.

Côté dessins, le manga est agréable. Il se veut assez réaliste, même s’il pêche par une certaine irrégularité dans le traitement des détails. Des cases sont très travaillées et d’autres bâclées. C’est un peu déroutant, mais le lecteur est tellement happé par cette chasse à la vérité qu’il n’en tiendra sans doute pas trop rigueur à l’auteur.

Par Legoffe, le 17 décembre 2023

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