CHASSEURS D'ÉCUME (LES)
1909, les maîtresses du quai

Après la mort de son père, Jos Gloaguen apprend le métier de pêcheur de sardine avec son oncle. Il commence à bien gagner sa vie. Le jeune homme est d’autant plus motivé qu’il a absolument besoin d’amasser de l’argent pour démontrer qu’il peut fonder une famille. Il rêve d’épouser Denise Guilcher et celle-ci espère qu’il parviendra à ses fins car, pour l’heure, elle est promise à l’antipathique Jean Dantec.

Malheureusement, les pêches généreuses de cette année 1909 vont se retourner contre leurs auteurs. L’abondance de la sardine va faire chuter les cours et les commises, chargées des achats pour les usines, vont s’avérer rapidement impitoyable. La révolte des pêcheurs ne va pas tarder à éclater.

Par legoffe, le 28 octobre 2012

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Scénariste :

François DEBOIS
dessinateur :

Serge FINO
Coloriste :

Bruno PRADELLE
Éditeur :

GLENAT
Genre s :

Amour

Chronique sociale

Drame

Historique
Sortie :

octobre 2012
ISBN :

9782723487337

Notre avis sur CHASSEURS D’ÉCUME (LES) #2 – 1909, les maîtresses du quai

Cette série est une véritable chronique sociale qui permet de découvrir la condition des pêcheurs bretons au début du XXe siècle. Dureté du métier, enjeux économiques, histoires familiales… les auteurs brossent un tableau très complet et très humain des gens de l’époque à travers le destin de Jos Gloaguen.

Ainsi, la pêche à la sardine n’est pas l’unique fil conducteur du livre. Le scénariste compte aussi sur l’histoire d’amour qui lie Jos à Denise. Et, derrière eux, c’est toute la condition sociale des pêcheurs qui tremble sur son édifice. A l’époque, les gendarmes n’encadraient pas gentiment les manifestations, mais réprimaient sévèrement les foules en colère.

Le scénario est classique, mais il fonctionne parfaitement et offre une bonne intensité dramatique. Cela donne une série plaisante et intéressante à suivre. Alors Jos, vois tu encore un avenir avec Denise dans le prochain épisode ? Tout cela n’est sans doute pas gagné. Le seul amour certain qu’on lui connaisse, pour l’heure, c’est celui de la mer… Celui là ne le décevra peut être pas !

Par Legoffe, le 28 octobre 2012