CHATS
La Ruche
Après la trahison d’Ombre d’Or, abusé par DiskDur, Traine-Patte et ses compagnons ne sont pas vraiment enclins à revenir à Not’Dam, avec Eve qui plus est.
Aussi décident-ils de l’accompagner. Etoile ayant été détruit par les loups, le voyage qu’elle doit entreprendre sera long et périlleux.
En effet, Eve doit rejoindre la Ruche, un endroit dans l’Est de la France où les Hommes d’autrefois ont conservé des millions d’embryons humains pour repeupler la Terre.
Eve elle-même est enceinte, d’un homme qu’elle a aimé. Qu’elle aime encore. Qui l’aime encore ?
Par PATATRAK, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2205043811
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Notre avis sur CHATS #3 – La Ruche
Même si deux autres tomes paraîtront encore, j’ai pensé que ce troisième épisode était le dernier d’un cycle.
En effet, il marque une fin assez nette, particulièrement concernant les loups. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé le dénouement sur leur avenir. Perpétuellement en quête de pouvoir, ils vont devoir chercher leur propre voie pour atteindre la civilisation.
Déjà, tout au long du tome, une certaine forme de sagesse, de patience propre à un être évolué se fait jour chez eux. Leur langage aussi se transforme. C’est je crois l’aspect le plus important et le plus touchant de cette saga : nul ne doit être exclu du savoir, mais chacun doit se trouver par ses propres moyens. Les choses ne doivent pas être forcées. C’est peut-être une leçon à retenir par nous, Humains.
Ensuite, il y a aussi l’aventure d’Eve, son rêve, son espoir de retrouver ses racines, l’homme qu’elle aime… d’autres Humains, tout simplement.
La tension monte tout au long du récit. Cette attente désespérée de voir enfin d’autres Hommes est accentuée par la présence des loups, lancés à leur poursuite, par la présence de ce pauvre dénoué, orphelin de sa tribu… Et ce fol espoir qui tourne au tragique laisse un goût aigre-doux, pince-cœur, parce qu’on a vraiment l’impression que l’Homme est capable d’un tel gâchis. Mais finalement, Convard ne nous invite nullement à un pessimisme fatal, mais plutôt à un humanisme convainquant, une grande espérence en notre avenir, si nous le prenons en main ; à une profonde réflexion sur nous-même en somme.
Par PATATRAK, le 16 octobre 2003
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