CHEVALIER MÉCANIQUE (LE)
La table d'émeraude
En 1661, lorsque le jeune Louis XIV accède enfin au trône de France. Il est loin de se douter que dans l’ombre une sanglante conspiration menace déjà son pouvoir. Ni que son salut viendra peut-être d’un mystérieux chevalier mécanique, inconnu jusqu’alors.
Par PEK, le 28 février 2012
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782930623039
Notre avis sur CHEVALIER MÉCANIQUE (LE) #1 – La table d’émeraude
Sandawe nous avait déjà fait rêver avec Maître Corbaque et les voilà de retour avec ce bel album. Lorsque je parle "d’eux", de Sandawe, je parle bien entendu des contributeurs, des passionnés qui décident de participer au financement d’un album donné. Le chevalier mécanique, autant le dire de suite, est une belle découverte et une réussite.
S’attaquer à la BD historique est déjà un beau challenge, avec des auteurs comme Martin / Pleyers et autres qui trustent le marché de leurs héros traditionnels (Alix / Orion / Loïs / etc …) il est bien difficile de créer une aventure se déroulant dans cette période. Le scénario est vraiment bon, l’idée de départ de ce chevalier mécanique protégeant notre bon Roi Louis est vraiment bien trouvée. On appréciera aussi les étapes de création de la BD résumées dans les premières planches et qui permettent aux néophytes de mieux cerner la difficulté de créer un album. La place accordée à la tablette d’émeraude dans ce premier tome est justement dosée et permet de servir de fil conducteur au reste de l’aventure. On en veut plus !
Au niveau du dessin je suis plus mitigé car il y a vraiment de splendides planches (Planches 29 ou 58) et d’autres moins réussies (Planches 9 et 49 pour exemple). Mor a réussi à rendre vivante cette aventure, à lui donner un visage, malheureusement il se trouve que son dessin est encore fluctuant. Le temps passant je pense qu’il ne fera que s’améliorer car il fait montre de fort belles qualités. Un dernier petit point négatif sur l’expression des visages des personnages en gros plan qui est, parfois, trop figée. Lorsque l’on voit les crayonnés de début d’album, on se demande pourquoi il n’a pas été décidé de le sortir en noir et blanc car il y a vraiment un très bon niveau.
Une très belle découverte que je vous conseille. Passez au-dessus des quelques défauts que j’ai relevé et appréciez cet album à sa juste valeur … Des auteurs à suivre de près !
Par PEK, le 28 février 2012
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