CHICOUFS (LES)
Grands-darons et petits lardons

Les Arbousiers est un petit lotissement où il fait bon vivre, dans lequel résident des personnes d’un âge dirait-on avancé. On y trouve Maryse et Daniel, Paul, Victor et Gabriel et enfin Mamital et Bruno. Ces derniers ont un point commun, celui d’avoir pour leur plus grand bonheur des petits enfants. Sauf quand ces derniers débarquent, la quiétude de leur environnement se voit malmenée par la fougue de cette marée juvénile, pour le meilleur comme pour le moins bon…

Par phibes, le 17 juin 2023

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Notre avis sur CHICOUFS (LES) #1 – Grands-darons et petits lardons

Après avoir tenté vainement de lancer la série Les savoureuses enquêtes d’Hercule Poireau et du Commissaire Magret, Falzar et Serge Carrère ont décidé de se retrouver autour d’un nouveau projet. Ce dernier a pour ambition de nous introduire dans le cercle familial et de mettre en exergue la cohabitation tourmentée entre deux générations, celles des grands-parents et de leurs petits-enfants.

Evidemment, quand on connaît Falzar, l’on concèdera que son analyse intergénérationnelle est loin d’être des plus poussées et a tendance à se cantonner, tel le titre de cette saga, à un concept de base qui est : « Chic ! ils arrivent, ouf ils repartent ». Aussi, on ne sera pas étonné de découvrir une bande de voisins ayant obtenus le grade de grands-parents dans leurs « démêlés » avec leur petite progéniture.

Considérant ces dispositions, Falzar prend le parti de nous immerger dans des scénettes humoristiques qui, sans aucun doute, sentent le vécu. Le ton est léger, mignonnet à souhait, mettant en avant des personnages aux caractères et aux réactions bien différents face à une ruée juvénile emplie d’ardeur et débordante d’énergie. Les gags qui nous plongent dans des tranches de vie familiale somme toute affectueuses se veulent sympathiques et parviennent, certes à doses inégales, à faire mouche gentiment.

Il va de soi que Serge Carrère, le dessinateur de Leo Loden, est dans son élément. L’artiste croque avec une réelle aisance les résidents des Arbousiers grâce à un jeu expressif semi-réaliste bien éprouvé. Les différentes générations sont bien croquées et ont le privilège de bénéficier d’une certaine sensibilité non négligeable.

Une nouvelle saga humoristique gentillette qui devrait plaire à ces grands-parents qui se doivent (avec affection) de mettre leur tranquillité entre parenthèses lors des visites remuantes de leurs petites progénitures.

Par Phibes, le 16 juin 2023

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