CHINAMAN
Entre deux rives
Sing a lancé après Chinaman des chasseurs de prime, faisant peser sur notre héros l’accusation de s’adonner à la traite des femmes. En réalité, Sing n’ambitionne que de se venger de Chen qui avait retiré des griffes du proxénète une chinoise, Li, qui devait se prostituer dans un baraquement du chantier.
Au cours de l’échappée qui suivra son arrestation, Chinaman volera au secours d’une femme qui s’apprêtait à traverser le territoire des indiens Païutes pour établir une école, plus loin, à Blue Hills. Le vrai danger ne s’avèrera pas être les indiens, mais bien des bandits qui l’ont suivie pour mettre la main sur son "trésor".
Par sylvestre, le 1 janvier 2001
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
Collection s :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
2800131756
Notre avis sur CHINAMAN #5 – Entre deux rives
On ne comprend pas tout de suite le lien entre le tome 4 et celui-là, mais un flashback nous remet très rapidement sur les rails. Ce petit retour dans le temps permet au scénariste de faire vivre deux fois au lecteur une situation (quand les bandits rattrapent le chariot d’Ada et que les chasseurs de prime, courant après Chinaman qui leur échappe, arrivent également aux arrières des bandits). Cette petite boucle du récit m’a fait penser à "Vortex" où l’on vit les situations de deux points de vue différents. Mais tout ça n’est qu’un détail ; là n’est pas le plus important.
Ce qui prime, dans cette histoire, est le virage clairement affiché de la situation du héros. Tel le Trent de Léo qui cherche l’âme sœur, Chinaman va… tomber amoureux !
On passe ainsi du héros solitaire à l’homme qui doit désormais prendre en compte sa compagne. Tout cela promet un style d’aventures un peu différent tout en élargissant les possibilités d’idées après avoir, sur 5 tomes, exploité le filon du lonesome cowboy.
Je ne peux pas employer le terme "relancer la série" en faisant référence à ces éléments nouveaux car jamais je n’ai trouvé qu’elle se soit essouflée. Je peux par contre confirmer que "Chinaman" reste une série superbe. Le binôme Taduc – Letendre fait des merveilles.
Par Sylvestre, le 28 octobre 2005