CHOC
Les fantômes de Knightgrave - deuxième partie

1934. Eden qui a atterri en maison de redressement, suite au piège tendu par le fils de Lord Essex, a réussi à s’évader en compagnie de deux autres pensionnaires. A Londres, il suit La Fouine qui le conduit à son repaire pour présenter Eden à son patron, celui que l’on nomme "Monsieur".

1955. Choc court toujours. La police n’a pas encore réussi à l’attraper, mais il n’y a pas que les forces de l’ordre qui le craignent. C’est quand même un as pour réaliser des cambriolages exceptionnels. 
A Rio de Janeiro, un dénommé Oscar, un membre de la pègre brésilienne, fait la connaissance de Texas, le bras droit de Choc. Mais, tout comme le senhor Santos, ils font les frais de la vengeance de Choc.

Par berthold, le 30 mars 2016

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Notre avis sur CHOC #2 – Les fantômes de Knightgrave – deuxième partie

Alors qu’est annoncée, pour cette année, une nouvelle aventure de Tif et Tondu, par Blutch, Dupuis sort la seconde partie du triptyque sur Choc : Les fantômes de Knightgrave II. Un album tout aussi passionnant et étonnant que le premier.

Stéphan Colman dévoile petit à petit la personnalité du jeune Eden, qui semble bien parti pour être le futur Choc. Des indices le laissent penser. Mais pour l’instant, nous n’avons pas toujours vu le visage de celui qui se cache sous le heaume de chevalier en 1955 et qui est le fameux Choc.
Colman nous raconte le parcours du jeune homme en 1934, son entrée dans cette bande de vauriens sous la houlette de "Monsieur", mais aussi sa rencontre avec le Duke, un jeune dandy londonien qui cache bien son jeu.
Nous suivons aussi en 1955 l’enquête de Harold Fixchusset qui tombe sur un élément important qui pourrait être lié à Choc.
Nous découvrons comment Choc se débarrasse de ses adversaires, comment il commet un incroyable hold-up, tout en voyant que certains fantômes de son passé le taraudent encore.
Colman signe un passionnant récit policier, mais aussi une aventure où le lecteur découvre, en seconde lecture, divers hommages et réferences.

Maltaite nous offre un travail remarquable. Les planches sont de toutes beauté. Il refait vivre les années 1930 et les années 1955 avec un rare brio. Les couleurs sont en osmoses avec le coup de crayon du dessinateur de 421. Il y a aussi des cases vraiment superbes et d’autres exceptionnelles. La mise en page est aussi très inspirée par le cinéma de ces années là.

Ce second volet (sur trois) de Choc, prouve que Dupuis a bien fait de faire confiance à Colman et Maltaite pour se lancer dans une trilogie sur ce personnage culte, qui a toujours donné du fil à retordre à Tif et Tondu.
Choc est aussi une oeuvre adulte, surprenante, que je vous recommande sans hésiter !

 

Par BERTHOLD, le 30 mars 2016

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