CHRONIQUES DE LA LUNE NOIRE
La forteresse d'Opale

Alors qu’il se résignait à subir une fois de plus de terribles tortures dans les tréfonds du lugubre palais d’un autre seigneur démoniaque, l’alter ego de Wismerhill eut au contraire la surprise de vivre en un lieu édénique une déstabilisante parenthèse dans les bras de sa belle, douce, tendre et… bien vivante mère ! Mais quel allait être le prix à payer pour cet inattendu sursis ? Quelle désillusion allait donc bien pouvoir l’attendre au tournant ?
Pendant ce temps, et alors que l’un après l’autre de nombreux démons sont neutralisés et mis en cubes-prisons par les armées de Methraton, Wismerhill continue d’œuvrer à fédérer les humains sur Terra Secunda sous l’œil attentif et intéressé de sa fille Ashantea, nouant des alliances avec des amis de confiance, imposant un nouveau code vestimentaire et levant une armée composée des meilleures guerrières que compte son empire.

Par sylvestre, le 11 décembre 2024

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Notre avis sur CHRONIQUES DE LA LUNE NOIRE #22 – La forteresse d’Opale

Derrière une nouvelle couverture dessinée par Olivier Ledroit, ce tome 22 des Chroniques de la Lune Noire s’attache à suivre les deux Wismerhill dans leurs aventures, donnant plus de place cependant au « véritable » empereur qu’on verra gérer différentes affaires parmi lesquelles certaines comme l’imposition d’un nouveau code vestimentaire pourra peut-être paraître aussi inutile que risible ! Tout comme le niveau de langage paraît parfois un peu en décalage avec les fastes qu’on nous montre et qui pourraient nous laisser penser qu’au contraire, en ces lieux, c’est un langage un peu plus soutenu qui devrait être la norme… M’enfin !
Comme à l’accoutumée, les fans de la série se régaleront de la composition des pages de Fabrice Angleraud mises en couleur par Matthieu Loublier. Beaucoup de planches sont en effet construites dans un souci de symétrie rendant grandioses et majestueuses les scènes relatées. Quelques planches, à côté de cela, misent plutôt sur un surnombre de petites vignettes pour servir l’humour de la situation ou la notion d’enchaînement de tâches. Toutes fourmillent en tout cas de détails et, avec la plus-value de couleurs vives, certaines vignettes auraient presque l’aspect de vitraux (certains éléments de décor aidant à cette impression).
Un nouveau tome où les choses avancent petit à petit mais bel et bien ; pour la continuité d’une saga commencée il n’y a pas moins de 35 ans !

Par Sylvestre, le 11 décembre 2024

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