CIBLE (LA) - A.D.N. CYCLE II
Désert rouge

Au sud-ouest des Etats-Unis, sur la route 191, un coffee shop fait l’objet d’un braquage sanglant. Pas moins de six personnes sont froidement assassinées dont Alex Dopek Naga, ancien boxeur français devenu journaliste qui est entre la vie et la mort.
Amené à l’hôpital le plus proche, un examen médical révèle que son corps est doué d’une capacité régénératrice hors du commun. Le docteur Fleming qui l’a opéré en réfère moyennant rétribution à Porter, un ponte du laboratoire pharmaceutique Biolab. Ce dernier, voyant l’occasion de révolutionner le monde de l’immunologie, envoie son avocat pour rencontrer le rescapé mais celui-ci a disparu. Une chasse à l’homme est alors organisée pour rattraper, coûte que coûte, cet être exceptionnel qui devient alors une cible prioritaire.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur CIBLE (LA) – A.D.N. CYCLE II #1 – Désert rouge

"La cible" est le deuxième cycle de la série A.D.N. qui met en scène Alex Naga, un ancien boxeur possédant une particularité physiologique que le laboratoire pharmaceutique Biolab est prêt à exploiter sans condition.

Bruno Rocco, qui a participé, entre autre, à un album (tome 5) de la série "le décalogue" revient parmi nous, seul aux commandes de sa série fétiche A.D.N.. Il nous immerge dans un triller à la sauce américaine très énergique et violent où les gens peu scrupuleux de la vie d’autrui fleurissent abondamment.

D’une façon linéaire et très active, on suit avec un certain intérêt les mésaventures de cet individu que la nature a doté d’une spécificité et qui aspire à une certaine quiétude. Ces moments-là qui se résument aux reportages photographiques dans les rocheuses en compagnie de Loup solitaire ou aux moment intimes avec Lisa ne sont pas légion dans cet opus et sont très rapidement sapés par les requins assoiffés de profit.

L’auteur réalise au niveau pictural un superbe travail dont le trait assuré me rappelle celui de François Boucq (d’ailleurs cité dans la liste des personnes remerciées). C’est pour dire si la barre est haute et si la prestation a de quoi vous ébahir. Les personnages ont tous des "gueules" de l’emploi, les gros plans des visages reflètent bien les sentiments exprimés. Les décors, quant à eux sont magiques et nous éblouissent par leur grandeur démesurée.

La terrible course-poursuite qui s’engage et que je vous conseille de suivre avec intérêt trouvera son dénouement dans le prochain tome où la colère d’un homme va prendre toute sa dimension.

Par Phibes, le 22 septembre 2007

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