CIEL EN RUINE
Horrido

Les jours de l’Allemagne nazie sont comptés. La luftwaffe jette ses ulitmes forces dans la défense du "fatherland" contre les avions de la 8ème Air Force américaine à l’ouest et les blindés de l’Armée Rouge à l’est.
Pour Nikolaus, tout s’accélère, il vient tout juste d’abattre son premier bombardier et fait preuve d’une excitation qui ravit Fisto. Même s’il semble avoir un bonne étoile qui veille sur lui, la présence plus pesante de Fisto semble amener de tristes présages.
Et bien malgré lui, il se retrouve embrigadé dans un ultime mission périlleuse…

Par eric, le 8 novembre 2009

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Notre avis sur CIEL EN RUINE #3 – Horrido

Ce nouveau tome de Ciel en ruine, fait un peu écho à celui du grand duc sorti en même temps en dépeignant la même période de la seconde guerre mondiale. Mais avec Ciel en ruine, on voit un peu mieux ce qu’était les derniers jours de la Luftwaffe. Cette dernière pour lutter contre un ennemi supérieur en nombre et maitre du ciel lançait sempiternellement de nouvelles machines plus farfelues les unes que les autres. Ce troisième tome se montrait assez rythmé, les scènes aériennes prenant une bonne partie du début de l’histoire. Ensuite, le rythme s’essouffle d’une part avec l’apparition de Fisto et d’autre part, avec la rencontres des pilotes rescapés. L’apparition du chien semble décisive, et j’avoue qu’avec l’ambiance qui n’est pas à la fête dans les jagdgerschwaderen je pensais que le bon chien avait disparu. Mais non, ce dernier est toujours présent et bien décider à faire triompher le mal.
Une fois de plus, le dessin ne souffre pas de reproches et le choix de la ligne claire met toujours autant en valeur les machines et dans une moindre mesure les hommes. Certes le fait de dépeindre une période passée renforce cette adéquation entre le récit et le dessin. Sans atteindre la virtuosité de Romain Hugault, le dessin d’Olivier Dauger est tout aussi séduisant. La technique diffère mais le résultat est le même, c’est avec plaisir que l’on voit évoluer ces oiseaux d’une époque révolue
A noter dans cet épisode, la présence d’un Mustang à queue rouge, marque distinctive de l’escadron 332 de l’Army Air Force. Pourquoi est-ce surprenant? Car cet escadron était entièrement composé d’homme de couleur et était les anges gardiens préférés des "boxes" de B17 au-dessus du Reich. Du coup la rencontre entre Nikolaus et ce pilote noir est-elle totalement fortuite? On peut en douter tant ce qui arrive au jeune pilote semble téléguidé par Fisto.

Par Eric, le 8 novembre 2009

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