CITE DE L'ARCHE (LA)
Lumiere morte Lumiere vive

Dans la cité de l’Arche, Nathaël est toujours éperdument épris d’Orée et, alors que ses liens avec son frère se sont resserrés, il cherche un moyen de rejoindre son aimée. Les révélations se font de plus en plus précises sur le passé de la ville lumière, alors qu’Ohira continue à raconter la légende dont le fil peu à peu se rapproche de la réalité. Mais, dans l’ombre des machinations se trament, les deux jeunes gens, manipulés, devront faire preuve de beaucoup d’audace pour accomplir leur destin.

Par olivier, le 10 octobre 2012

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Notre avis sur CITE DE L’ARCHE (LA) #3 – Lumiere morte Lumiere vive

Mais l’amour de Nathaël et d’Orée est plus grand que tous les interdits, il a grandit contre toutes les volontés et leur réunion sera la clef, celle qui leur permettra d’ouvrir la porte de lumière vive vers la cité de l’Arche.
Les forces qui maintiennent la cité assoupie, engourdie dans un esclavagisme inconscient subissent de plus en plus d’attaques des forces rebelles mais les plans du Présideur se déroulent malgré tout, et sa vengeance se construit inexorablement.
Les masques tombent, et le passé éclaire enfin le présent, ce qui fut construit sur les ruines et la rancœur vacille sur ces fragiles fondations. Pourtant l’infâme Présideur, continue à manipuler les fils, jouant avec ses marionnettes, établissant ses pièges dans un délire paranoïaque.
Pour les derniers guides, le passeur est arrivé, et tout dans le scénario porte à croire qu’il s’agit de Nathaël, épris de liberté, bravant les interdits et éduqué par Escarre qui en secret l’a préparé à son destin. Cependant, rien n’est acquis et Olivier Boiscommun tisse habilement son scénario, traçant des plans dans les plans, jouant avec les certitudes du lecteur, laissant entrouverte une porte pour aussitôt la refermer et le suspens reste entier jusqu’aux dernières planches.

La cité de l’Arche est un superbe conte humaniste. Au travers d’un régime qui fut érigé pour protéger et qui finit par enfermer les hommes et les femmes dans un totalitarisme total, il apporte l’espoir, cette idée que l’humain quoiqu’il advienne a en lui une petite flamme qui le pousse à se révolter.
C’est la fin de cette belle aventure où l’action et l’émotion portent le lecteur. Au-delà de la trame scénaristique de base, ce sont bien les sentiments des personnages qui font avancer le récit, leur implication et leur interaction en tant qu’hommes et femmes. Les gros plans que réalise Olivier Boiscommun mettent bien en avant cette humanité des acteurs.
Avec un graphisme toujours aussi prenant et évocateur, Adam et Eve repartent à la conquête du Paradis en un généreux épilogue de 72 pages.

Pour tous ceux qui auraient attendu d’être surs de voir la fin de cette histoire, précipitez vous chez votre libraire, vous avez du temps et du plaisir de lecture à rattraper.

Par Olivier, le 10 octobre 2012

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