CITE SANS NOM (LA)
Menace sur l'empire Dao
C’est au carrefour de plusieurs territoires qu’une ville stratégiquement ouverte sur la mer est régulièrement prise par de successifs envahisseurs. Lassés de ces invasions à répétition, les natifs de cette ville ont pris le parti de vivre leur vie, laissant leurs conquérants renommer comme bon leur semble la ville qu’eux ont fini par appeler la "Cité sans nom".
Dans la place, un différend s’est malgré tout durablement installé qui voit cohabiter sans interactions les natifs et les autres, les "étrangers". C’est dans ce contexte que Kaidu, fils d’un membre du gouvernement en place, va rencontrer Rate, une native de son âge. La méfiance sera de mise entre ces deux-là, mais la concurrence qui les opposera dans un premier temps tournera au jeu puis à l’amitié ; une amitié qui sera consacrée grâce au courage qui leur permettra d’empêcher un attentat en haut lieu…
Par sylvestre, le 12 mai 2017
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
9782369813712
Publicité
Notre avis sur CITE SANS NOM (LA) #1 – Menace sur l’empire Dao
Le format de la bande dessinée, le fait aussi que l’auteure soit américaine et que son histoire mette en scène de jeunes héros dans un univers sinisant, voilà qui rappelle les bons souvenirs qu’on a pu garder d’autres oeuvres comme Boxeurs & Saints, de Gene Luen Yang !
Aventure, action et humour sont au programme dans cette série en trois tomes destinée à un jeune public, mais également réflexions sur le vivre ensemble et nobles sentiments. Le début de l’histoire réserve quelques longueurs, mais une fois passées, celles-ci laissent la place à un récit qui se lit avec grand plaisir et qui nous entraîne, aux côtés des deux héros, dans des situations pleines d’un bienvenu suspense ! Dans ce premier volume, le contexte nous est présenté ; un contexte faussement compliqué de cohabitation sous tension entre des populations obligées de composer les unes avec les autres. Kaidu et Rate appartiennent bien évidemment à deux classes sociales différentes, à deux clan différents et de cette différence naîtra la force qui les portera dans leurs aventures.
Ce premier tome attend une suite. Pour autant (et c’est très agréable !), l’aventure qui nous y est contée y trouve un aboutissement : on n’est donc pas obligé d’attendre le tome 2 pour connaître la fin du premier épisode et en voir un second démarrer. Les "cliffhangers" de dernière page sont classiquement des carottes poussant les lecteurs à acheter le tome d’après. Dans le cas de La cité sans nom, l’histoire et le dessin, de qualité, suffisent pour fixer – sans forcer – le prochain rendez-vous !
Par Sylvestre, le 12 mai 2017