CITES OBSCURES (LES)
La frontière invisible

C’est avant même d’avoir terminé ses études que Roland, un brillant jeune homme, se voit attribuer un poste au Centre de Cartographie de Sodrovno-Voldachie.

Il gravit très rapidement les échelons. Roland, qui comme ses confrères vit pratiquement reclus dans le Centre, fait la connaissance d’une mystérieuse jeune femme, dont le corps semble couvert de lignes étranges que notre héros apercevra à peine. Bientôt, le Centre reçoit la visite du Maréchal Radisic, le dirigeant suprême du pays, dont la politique expansionniste ne fait pas de doute : tous les moyens seront bons pour reconstituer la “grande Sodrovnie”…

Par aub, le 1 janvier 2001

3 avis sur CITES OBSCURES (LES) #8 – La frontière invisible

Ce nouvel opus des Cités obscures est grandiose. les illustrations sont magnifiques et l’immensité des édifices est représenté de mains de maitres.

Le scénario quant a lui est rondement mené, et notre tout jeune cartographe ne nous laisse pas indéférent.

Ce qu’on peut apprécier particulièrement aussi, c’est la qualité des ouvrages Casterman, avec du papier épais et une tellement bonne odeur de papier neuf quand on ouvre la BD.

Par AUB, le 1 janvier 2001

Ce cycle commence très calmement, comme d’habitude avec Peeters et Schuitten. C’est somptueux, chaque case est un vraie régal des yeux, la narration très lente nous permet de découvrir tranquillement les ressorts de cette histoire qui nous fait espérer quelques bonnes surprises !
Je me suis juste dit que, justement, ce récit n’avançait pas vraiment, certainement le virus « histoire en deux parties » ! De plus je trouve les personnages complètement déshumanisés, inexpressifs, ce qui rajoute une chape assez froide à l’ensemble !
Ce premier tome est il vraiment exceptionnel ? Je ne pense pas, ou tout du moins il ne l’est que sur le plan graphique (une claque à chaque fois d’ailleurs). L’univers construit pas Peeters se complexifie progressivement, réutilise certains symboles, mais manque fondamentalement d’humanité, c’est certainement là que le bas blesse. Malgré tout, le personnage de Shkodra est le point d’angle, la corde qui nous permet de vibrer et qui nous permet de se dire que tout ça n’est pas qu’une accumulation de pierres et de papiers !
Néanmoins, malgré mon chipotage, je reste admiratif devant cette complexité, devant ces idées qui passent au bas des pages ou dans le coin d’une case… Je me dis que souvent ça pourrait aller tellement plus loin…
Un nouvel arc qui commence donc avec un peu moins de surprise et toujours autant de maestria 😉

Par FredGri, le 22 mai 2004

Rhaaaa ils ne l’avaient jamais fait ce coup-là… Une aventure en deux tomes… C’est bien la première fois depuis que j’ai commencé à lire la série des Cités Obscures. Bon à vrai dire, c’est là qu’on voit si on est accroc ou pas, et définitivement oui, je suis vraiment accroc, cela ne fait aucun doute. Nous sommes revenus en plein dans les cités avec ce tome et vraiment pleinement dans l’univers, puisque cet album s’appuie essentiellement sur la cartographie, ce qui n’est pas pour me déplaire…
Schuiten et Peeters doivent avoir des univers entiers dans leurs esprits pour nous livrer des histoires aussi fantastiques et fouillées. Je suis une nouvelle fois tombé sous le charme de l’organisation interne de ce centre particulier, et j’attends avec impatience le dénouement de l’intrigue contenue dans ce double opus. Si les auteurs réalisent le même nombre de planches que le précédent, nous aurons une nouvelle fois une histoire dépassant les 100 pages, c’est tout de même impressionnant une telle richesse de créativité, que ce soit dans le graphisme ou l’histoire. Les auteurs tels que Schuiten et Peeters me surprendront toujours, et c’est une série (Les Cités Obscures) dont j’aime dire : « si j’avais pu, j’aurais aimé l’écrire ou la dessiner ». Mais je n’en suis malheureusement pas capable, ce qui laisse le champ libre à des auteurs prestigieux pour réaliser des chefs d’oeuvre.
Une nouvelle fois messieurs, chapeau bas !

Par Siam l'Archiviste, le 6 décembre 2003

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